10 étapes indispensables pour devenir photographe professionnel.

Devenir photographe professionnel est un rêve pour beaucoup d’entre nous. D’ailleurs, le métier de photographe est le métier préféré des Français. De plus, il faut bien l’avouer : le matériel photographique et les formations sont bien plus accessibles aujourd’hui. Sans compter que la photographie sociale a connu un élan incroyable et continue à croître actuellement.

Beaucoup de personnes souhaitent dans un futur proche se lancer et tenter l’aventure photographique. Et je les comprends complètement ! Néanmoins, en toute honnêteté, peu d’entre eux seront encore présents dans les prochaines années, car la concurrence est (vraiment) rude !

Je vais tenter ici de vous donner quelques pistes pour éviter les écueils classiques du début d’activité pro. De quoi aborder cette étape plus sereinement.

Devenir photographe professionnel n’est pas qu’une histoire de réglages et de prise de vue ! C’est avant tout la capacité de devenir un vrai chef d’entreprise !

Devenir photographe professionnel.

Devenir photographe professionnel : un entrepreneur à part entière.

Le métier de photographe, aujourd’hui, ne se limite pas à la prise de vue et au traitement de l’image.

Devenir photographe pro, c’est aussi être entrepreneur. Et donc savoir mettre en pratique quelques concepts simples de marketing et de commerce.

Le photographe que vous voulez être.

  1. Devenir photographe est pour le moins facile. Il s’agit de faire des photos.
  2. Devenir un bon photographe l’est presque tout autant. Il s’agit de savoir faire de jolies photos avec un appareil photo et être reconnu par tous.
  3. Devenir photographe professionnel est encore facile. Il s’agit de se déclarer et de monter sa société.
  4. Devenir un bon photographe professionnel ne laisse plus aucune place à l’amateurisme. Il s’agit là par contre de prouver que vous êtes experts dans votre domaine, au point de gagner correctement votre vie avec.

Vivre de la photo à temps plein.

Loin de moi l’idée de vous donner un processus infaillible pour vivre de la photo. Cet article s’adresse donc particulièrement aux photographes amateurs désireux de devenir professionnels et d’en vivre à temps plein.

Un parcours semé d’embûches. Mais, promis, qui vaut la peine d’être vécu lorsque l’on voit le bonheur que ce métier peut nous procurer au quotidien.

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© Carole Picavet

#1. Identifier le type d’image que vous aimez.

Pour savoir ce que l’on veut vendre, il faut définir ce que l’on aime faire.

Pour cela, j’ai une petite astuce pour vous : commencer par définir ce que vous aimez réellement. Il est temps de canaliser votre « moi » intérieur et de découvrir ce qui fait battre votre cœur de photographe. Comment ? Eh bien, prenez une tasse de votre boisson préférée, installez-vous confortablement et naviguez sur Pinterest, Google Image, Fotolia, ou n’importe quel site d’images qui vous parle. Créez un tableau en y épinglant toutes les images qui vous font dire « Wahouuu » ou « Purée, j’aurais aimé prendre cette photo ! ». Pas de jugement, pas de restriction, laissez simplement votre instinct vous guider.

Après environ un mois de cette aventure visuelle, prenez du recul et observez votre collection d’images. Qu’est-ce qui ressort ? Des gratte-ciel étincelants, des portraits touchants, des animaux sauvages, des mets délicieux, des mariages féeriques, des moments de maternité émouvants, des paysages époustouflants, des mises en scène décalées, du lifestyle, du studio, de la mode ?

Et maintenant, la question à un million d’euros : pourquoi aimez-vous ces images ? Qu’évoquent-elles en vous ? Est-ce que vous voulez raconter une histoire, transmettre un message, être le témoin silencieux de moments de vie, de l’Histoire même ?

Fouiller dans vos préférences, c’est comme partir à la chasse au trésor de votre identité de photographe. Et qui sait, peut-être que cette exploration visuelle sera le début d’une aventure photographique incroyable pour vous !

#2. Acheter son matériel photo professionnel.

Se renseigner, avant tout achat, sur les différentes possibilités.

Vous avez déterminé ce qui vous fait vibrer en photo ? Parfait ! Maintenant, il est temps de passer à l’équipement. Mais quel appareil et objectif choisir ? Ne paniquez pas, c’est plus simple qu’il n’y paraît.

Direction Google ! Tapez « 50mm 1.2 » (ou un autre objectif qui vous intrigue !) et regardez les images prises. Aimez-vous le rendu ? N’hésitez pas à vous rendre dans un magasin spécialisé. Les vendeurs sont là pour répondre à vos questions et vous guider.

Et n’oubliez pas : vérifiez que l’objectif que vous convoitez est compatible avec votre boîtier ! Un appareil photo, c’est un duo : un boîtier nu + un objectif.

Choisir son matériel photo.

Vous voulez vous lancer sérieusement dans ce fantastique monde photographique ?

Alors, il va falloir faire un choix : reflex ou hybride, visée optique ou numérique, capteur plein format ou APS-C, poids plume ou poids lourd… Les critères sont nombreux, et seul vous pouvez savoir ce qui vous convient le mieux. Et côté marque, que vous soyez team Canon, Nikon, Fujifilm, Sony ou autre, ils se valent tous pour la plupart.

Attention ! Avant de vous précipiter et de transformer votre salon en magasin d’équipement photo, prenez le temps de comprendre ce dont vous avez réellement besoin. Pas besoin de tout acheter dès le départ. Chaque chose en son temps. On commence par les bases : apprendre à utiliser correctement ce que vous avez déjà, notamment cette merveilleuse et gratuite source de lumière qui s’appelle : le soleil ! Ensuite, une fois que vous maîtrisez l’art de la lumière naturelle, vous pouvez commencer à ajouter de nouveaux équipements : réflecteur, un flash, puis deux…

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© Anne-Cécile Rochais

#3. S’abonner à un logiciel de traitement photographique.

Pour une expérience de retouche photo complète, Adobe a concocté un pack juste pour vous. Pour seulement 11 € par mois, vous pouvez obtenir à la fois Lightroom, votre futur meilleur ami pour le développement numérique, et Photoshop, le couteau suisse de la retouche d’image. Pas mal, non ?

En plus de bénéficier de toutes les mises à jour, vous pouvez les installer sur deux ordinateurs différents. Ainsi, que vous soyez dans votre studio ou en vadrouille, vous aurez toujours vos outils à portée de main. En gros, c’est comme avoir une équipe de retouche photo dans votre poche, prête à intervenir à tout moment. Cool, non ?

#4. Acheter des solutions de sauvegarde.

Sauvegarder vos photos, c’est un peu comme souscrire à une assurance : on espère ne jamais en avoir besoin, mais si quelque chose arrive, on est bien content de l’avoir fait ! Perdre ses images, c’est le cauchemar de tout photographe. Alors, pour vous éviter des sueurs froides, investir dans des solutions de stockage est indispensable. Que ce soit en ligne (services de stockage en ligne) ou en bureau (disques durs externes, NAS), à vous de faire votre choix !

L’important est de dupliquer vos photos sur plusieurs supports et à différents endroits. Comme ça, même en cas de désastre, vous pourrez dormir sur vos deux oreilles, sachant que vos précieux clichés sont en sécurité.

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© Lorene Serfati

#5. Se former à la photo et aux logiciels pour devenir photographe professionnel.

Apprendre les bases de la photo.

Ça a l’air logique. Pourtant, beaucoup de photographes professionnels aujourd’hui ne sont pas Photographe de base. Tout comme moi d’ailleurs. Le métier de photographe est pour moi une reconversion. C’est un métier qui requiert des compétences techniques et théoriques solides. Sinon, même avec un joli numéro de SIRET en poche, vous restez dans la catégorie « amateur ».

Il n’y a pas de raccourci, même un boîtier à 3 000 € ne peut remplacer les règles de composition, la compréhension de la lumière et la maîtrise des réglages. Ces bases sont incontournables.

Alors, quel est le secret ? Formation, formation, formation ! Que ce soit dans une école, en mentorat avec d’autres photographes, en ligne ou même à travers des livres spécialisés.

Pour ma part, je préfère le contact humain et j’aime avoir quelqu’un pour m’expliquer les choses en face-à-face. Mais d’autres sont plus autodidactes et préfèrent explorer par eux-mêmes. Cependant, attention à ce que vous piochez sur Internet. Entourez-vous de spécialistes ou de photographes chevronnés exerçant depuis longtemps.

En fin de compte, je suis convaincue que la formation est un devoir. C’est une occasion de revoir les bases et de libérer votre créativité pour des œuvres qui résonnent vraiment.

Développer sa créativité.

Maintenant que les bases sont acquises, c’est le moment de briser quelques règles si l’envie vous prend. Pourquoi ? Tout simplement pour libérer votre créativité et proposer à vos clients des images originales. N’y a-t-il pas dans l’art une part de danger ?

Suivre les règles à la lettre n’a jamais été mon truc. J’aime à croire que j’ai quitté l’école au moment où mes ailes se sont mises à pousser. J’ai changé de métier à plusieurs reprises avant de trouver ma voie. Et si je continue à exercer ce métier aujourd’hui, c’est aussi parce que j’ai osé prendre des risques pour évoluer. Parfois, de belles choses se produisent presque par accident. Que ce soit par inadvertance ou par pure chance, si on n’ose pas, on risque de passer à côté de belles opportunités, non ? Alors, osez, expérimentez et créez !

Se spécialiser (?) pour devenir photographe professionnel.

Vous avez appris, vous avez testé, vous avez sûrement développé une spécialité, une niche ! C’est d’ailleurs grâce à elle que vous pourrez vous proclamer expert et qui vous permettra de mieux vendre vos prestations ! Mais ne vous y enfermez pas si le cœur vous dit d’aller ailleurs !

Se former aux logiciels.

N’oubliez pas que la formation ne s’arrête pas à la technique photographique ! Des logiciels comme Lightroom et Photoshop sont des logiciels complexes qui demandent de nombreuses heures de formation ! Mais il existe aussi d’autres logiciels nécessaires au bon fonctionnement de votre entreprise.

Plus vous vous formerez tôt et de manière approfondie, moins vous perdrez de temps à tâtonner plus tard, et plus la qualité de votre travail – et de votre vie – s’améliorera ! Alors, prenez un raccourci en vous formant correctement dès le départ.

#6. Prendre des photos !

Faire de l’image, encore et encore, c’est la clé ! C’est en pratiquant quotidiennement que l’on apprend et que l’on se trouve. Afin de vous créer un premier portfolio ou de tester votre matériel, il va falloir s’y mettre !

Si la photographie sociale est votre truc, commencez par photographier votre famille et vos amis. Si la macro vous intrigue, partez en chasse aux insectes. Si l’architecture fait battre votre cœur, pointez votre objectif sur les bâtiments environnants. L’important, c’est de cliquer sur tout ce qui vous fait vibrer et qui s’aligne avec votre domaine de prédilection. Le but, c’est de faire des images, encore et toujours.

Bien avant que la photographie ne soit mon métier, elle était avant tout une passion. Et pour que cette passion ne s’épuise pas, il est important pour moi de la stimuler. Ainsi, chaque jour, j’essaie de pratiquer, que ce soit avec mon appareil photo ou tout simplement avec mon Smartphone.

Ne l’oubliez jamais : continuer à prendre du plaisir reste primordial. 

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© Margaux Clément

#7. Développer son réseau.

Devenir photographe indépendant, c’est comme plonger dans une aventure solo… Sauf si vous faites un choix différent ! C’est à vous de trancher ! Mais une chose est sûre : le réseau, qu’il soit personnel ou professionnel, est d’une importance capitale !

La communauté vous permettra d’ailleurs de remplir votre agenda pendant votre première année d’activité (et au-delà !). Alors, sortez, fréquentez vos cafés préférés, liez-vous d’amitié avec vos collègues, participez aux événements de networking, inscrivez-vous à des formations, échangez, partagez… Mais ne restez JAMAIS isolé.

#8. Se créer une image de marque.

Qui êtes-vous ? Qu’est-ce qui vous rend unique dans tous les photographes pros déjà présents ? On ne parle pas seulement de votre nom, mais aussi de votre identité visuelle, de votre marketing judicieusement pensé… Prenez le temps de cogiter sur votre identité et sur l’image que vous voulez projeter.

Trouver son partenaire graphiste.

Vous savez quoi ? C’est le moment de passer un appel à un ami : un graphiste ! Oui, vous l’avez bien lu ! Un graphiste peut être votre meilleur allié pour créer une charte graphique qui pète et un logo qui claque. L’idée, c’est de toujours communiquer de la même manière, et de devenir reconnaissable entre mille, quel que soit le support de communication choisi (site web, carte de visite, flyers, réseaux sociaux, expositions, …).

Choisir son partenaire photographe.

Il est temps de passer devant la caméra, pas derrière, pour vous aussi !

Vous vous demandez pourquoi ? Eh bien, c’est simple : pour mieux comprendre vos futurs clients. Oui, oui, exactement. Mettre vos superbes traits dans le viseur d’un autre photographe peut vous apporter une nouvelle perspective sur votre métier et vous aider à peaufiner vos offres, votre approche client, et même votre comportement.

Et en plus, vous aurez de super portraits pour communiquer !

#9. Montrer son travail.

L’ère numérique est si présente aujourd’hui, qu’il semble impensable de construire un business sans cet outil performant ! Ok, le bouche-à-oreille fonctionne encore, mais quand même !

Le site internet est donc une de vos priorités. C’est une passerelle fantastique vers votre univers, un endroit où vos clients peuvent admirer votre travail, en savoir plus sur vous et, qui sait, tomber « amoureux » de votre vision unique du monde et de l’art.

Et que dire des réseaux sociaux ? Instagram, Facebook, Pinterest… Ces plateformes sont comme des conférences géantes où montrer votre travail, interagir avec vos abonnés et vous connecter avec d’autres professionnels de la photo.

Créer un site Internet.

Pour moi, c’est la partie obligatoire qu’on ne peut pas éviter pour devenir photographe professionnel ! Vous voulez partager vos superbes images sur la toile et toucher un public plus large, non ? Oui, mais pour jouer le jeu, il faut suivre les règles.

Première règle du pro de la photo : assurez-vous d’avoir les autorisations nécessaires pour partager les images de vos modèles. Un petit conseil de pro, obtenez ces autorisations par écrit, c’est plus sûr. Rappelez-vous, même s’ils sont d’accord aujourd’hui, ils pourraient changer d’avis demain. Et qu’ils ont le droit !

Deuxième règle : parlons argent ! Vous avez travaillé dur pour réaliser ces photos, alors il est juste que vous soyez rémunéré pour votre travail. Cependant, il y a un hic. Vous ne pouvez afficher vos tarifs qu’à partir du moment où vous avez un numéro de SIRET. Sans cela, vous pourriez recevoir une petite tape sur les doigts des autorités. Pas cool, non ? Alors, jouez le jeu, restez dans les clous et évitez les ennuis !

Être présent sur les réseaux sociaux.

Imaginez-vous au cœur d’une grande fête sociale. Vous y êtes non seulement en tant que pro de la photo, mais aussi en tant qu’humain. Oui, il est crucial de jouer votre rôle de pro avec votre logo, votre marque et votre talent, mais n’oubliez pas que derrière l’objectif, c’est vous, un individu unique et authentique. C’est cette essence personnelle qui touche le cœur des gens, surtout quand ils sont sur le point de vous confier une part de leur vie, de leur intimité lors d’un shooting photo.

Alors, oui, peaufinez votre profil professionnel sur les réseaux, mais n’oubliez pas d’y saupoudrer un peu de votre personnalité. Chaque réseau social a sa propre vibe, donc veillez à vous adapter et à cibler votre client cible.

#10. Se faire payer et définir ses tarifs.

Devenir photographe professionnel, c’est aussi se faire payer pour la première fois.

Lorsqu’on commence une activité professionnelle, il est difficile de se faire payer. Le syndrome de l’imposteur, vous connaissez ? Vous pensez que vous n’êtes pas à la hauteur. Cependant, recevoir votre premier paiement pour un travail réalisé peut être un grand pas en avant pour renforcer votre confiance en vous !

Alors oui, peut-être que vos premiers tarifs seront plus bas que ce qu’ils devraient être pour ne pas casser le marché. Mais tant qu’ils évoluent, alors c’est parfait ! Je recommande généralement de ne pas offrir de services photographiques gratuits, même pour enrichir votre portfolio. Pourquoi ne pas opter pour une sorte de « troc » ?

Voici quelques possibilités d’échange, en plus de l’autorisation de publication, bien sûr :

  • Invitez vos clients à vous donner une enveloppe avec ce qu’ils estiment être la valeur de votre travail. C’est un peu comme le système du « chapeau » pour les artistes de rue.
  • Proposez à vos clients de vous fournir un service en échange de votre séance photo. Peut-être ont-ils des compétences ou une expertise particulière qui pourraient vous être utile ?

N’oubliez pas que votre travail a de la valeur, et que le temps, l’énergie et la créativité que vous investissez dans chaque projet méritent d’être récompensés. Vous n’êtes pas un imposteur, mais un professionnel qui se forme et se développe continuellement.

Définir son offre et ses tarifs.

Maintenant que vous savez ce que vous voulez proposer à vos futurs clients, il va falloir définir clairement votre offre et vos tarifs. Même si vous exercez la photographie en complément d’une autre activité, vous ne devriez pas fixer vos tarifs à un niveau qui pourrait nuire à d’autres photographes professionnels à plein temps. Chaque photographe contribue à l’établissement des normes tarifaires du secteur, et il est essentiel de les maintenir à un niveau équitable et respectueux pour tous.

La tarification de vos services dépendra en grande partie de votre mode de vie et de ce que vous voulez en retirer. En ce qui me concerne, par exemple, la liberté n’a pas de prix et c’est sur elle que je mise tout !

Avant de vous lancer à plein temps, je vous conseille de faire une étude de marché, d’établir un business plan, de déterminer vos besoins financiers, et de choisir le statut juridique, le régime fiscal et le régime social qui vous conviennent le mieux.

Devenir photographe professionnel n’est pas une tâche facile, et cela demande beaucoup de travail et de dévouement. Cependant, si vous y trouvez du bonheur et de la satisfaction, alors il n’y a pas de temps à perdre. Allez-y, lancez-vous, et faites ce que vous aimez !

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Puteaux. Paris La Défense.

Photographe, webdesigner et formatrice à Paris, Puteaux, Nanterre, Rueil-Malmaison, Suresnes, Saint-Cloud, Courbevoie, Neuilly-sur-Seine, Colombes, Bois-Colombes, La Garenne-Colombes, Asnières-sur-Seine, Boulogne-Billancourt, Clichy, Vanves, Vaucresson, Issy-les-Moulineaux.

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