Mon métier me passionne, ce n’est pas un scoop. Je suis photographe de famille depuis aujourd’hui 2011 et je me lève encore chaque matin avec cette hargne et cette envie de capturer des instants afin de donner à mes clients les images de leur vie. Mais mon métier est un métier parmi tant d’autres.
Aussi, j’avais envie de rendre hommage à ces métiers-passions. Ces métiers qui nous épanouissent. Ces métiers qui, finalement, ne sont pas du travail, mais tout simplement une grande aventure. Je vais donc vous présenter via ce projet personnel, des femmes (oui, encore des femmes) passionnées et tellement fières de leur métier.
Patricia
Métier passion : vidéaste à Paris
Je m’appelle Patricia, j’ai 32 ans, et je suis maman de deux beaux bébés : j’ai un fils, âgé de deux ans, et une société, depuis 6 ans ;) Je pense que j’exerce un métier de rêve : mon job, c’est de filmer des petits et des grands moments de bonheur. Je suis vidéaste : je produis des vidéos de mariages, des faire-part de naissance, des vidéos de familles, ou d’anniversaire… Je travaille également pour des sociétés en leur produisant différents types de contenu vidéo pour le web ou des vidéos d’événements.
Mes deux casquettes de mère se ressemblent finalement assez : dans mon rôle de maman, j’élève, j’aide mon enfant à grandir et à s’épanouir. Il en est de même pour mon rôle de vidéaste et de chef d’entreprise : pour que mon entreprise grandisse et s’épanouisse, c’est un challenge de tous les jours.
J’ai fait des études de journalisme. Après six ans passés à aller de rédactions, à agence de presse et à boîte de production, j’ai eu envie de monter ma propre société. J’avais envie de faire des reportages sur ces moments de bonheur qu’on aime passer en famille, et essayer de les démocratiser. Malheureusement, la vidéo est bien souvent oubliée, ou est laissée de côté en se disant que « les photos, ça suffit ».
Pour moi, la vidéo est tout aussi importante que la photo : on y entend les rires des enfants, les bruits des bébés, les « oui » des mariés, les cris, les applaudissements… Ils donnent une dimension vivante aux souvenirs qui sont ancrés dans votre mémoire. C’est un vrai bonheur de revivre ces moments, parce qu’un film permet justement de retrouver l’ambiance de ces journées magiques.
Quel plus beau cadeau de voir et de revoir ces vidéos, plus tard, entourés de vos enfants et vos petits enfants ?
Le site internet de Patricia : makemyfilms.fr





Justine
Métier passion : professeur des écoles à Puteaux
J’ai 34 ans… bientôt 35 (sic !). Et d’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours voulu travailler avec des enfants. Je voulais d’abord être pédiatre (mais les maths et moi, on ne s’entendait pas trop !), puis prof d’anglais et je suis finalement Professeur des Écoles. (oui avec des majuscules s’il vous plait madame !)
Après un bac ES en poche, j’ai passé quatre ans à la fac de Nanterre où je me suis vraiment éclatée : j’étudiais enfin seulement les matières qui m’intéressaient : « Littérature et civilisations des États-Unis du 20ᵉ siècle » ! Puis deux ans passés à l’IUFM (d’abord à Saint-Germain-en Laye et ensuite à Antony) pour apprendre le noble métier d’enseignant. Ça fait 10 ans maintenant que je suis prof et je suis loin d’être lassée.
Pourquoi ce métier ? Mes parents nous ont traînés mes frères et moi dans les musées, les expos, les parcs, les zoos… Tout ce qui pouvait nous apporter des connaissances et ouvrir notre culture était bon à prendre. J’ai eu envie à mon tour de transmettre ces connaissances, d’ouvrir les enfants aux autres et au monde qui les entoure et je pense que la culture amène à l’ouverture d’esprit et à la tolérance. Compte tenu de l’époque dans laquelle on vit, ce n’est pas du luxe !
Mais la raison principale pour laquelle je me lève tous les matins, c’est que je veux essayer de leur apporter 8h de bonheur et de bien-être quotidien. On ne sait pas vraiment ce que certains vivent à la maison et malheureusement, il y a beaucoup plus d’enfants en détresse qu’on ne le pense. Alors mon but, c’est qu’ils se sentent bien à l’école. J’essaye donc d’être là pour les protéger et il est important d’instaurer un climat de confiance au sein de la classe car quand on se sent bien, on apprend mieux. Je les chouchoute mes loulous, je les bichonne, je les câline, je peux sortir les griffes pour eux s’il le faut. J’aime profondément mes élèves et c’est parfois difficile de les laisser partir à la fin de l’année scolaire.
J’enseigne dans une classe de CP. C’est génial de voir leurs yeux briller dès qu’ils arrivent à lire des syllabes, des mots, des phrases. Ils s’émerveillent de tout, c’est magique ! J’ai la chance de travailler avec des collègues au top. On monte des tas de projets. On ne se contente pas de faire des maths et du français. On essaye de leur apprendre surtout à vivre ensemble, à se respecter, à s’entraider et à devenir acteurs de leur monde.
Mon boulot me passionne, je passe mon temps à chercher de nouvelles idées, à essayer de m’améliorer parce que je pense qu’on a toujours une part de responsabilité dans l’échec d’un élève. Je me remets en question, je tâtonne, je ne pense qu’à ça. J’en parle beaucoup à la maison, un peu trop peut-être parfois. Ma famille connait bien mes élèves sans les avoir jamais vus. Il m’arrive même de me lever en pleine nuit, d’allumer mon ordi parce que j’ai eu une idée…. Mon chéri est très patient ! Je crois même que je donne plus de temps à mes élèves qu’à mes propres enfants ! Ah la culpabilité maternelle !!
Alors bien sûr, comme tout le monde, il y a des matins où on n’a pas envie de se lever, où on serait mieux chez soi, où nos élèves nous énervent un peu. Mais non, je n’échangerai mon métier pour rien au monde. Ça fait 10 ans maintenant et je suis loin d’être lassée.









Judith
Métier passion : conteuse d’histoire à Paris
Dans la vie comme dans une confiserie, je n’ai jamais su choisir. Résultat, mes placards sont pleins de sucreries et mon CV ressemblent à un inventaire à la Prévert. Quand il a fallu faire un choix entre différentes orientations à la sortie du Lycée, j’ai fait le choix de ne pas choisir. Je voulais danser, enseigner la danse mais aussi faire de la médiation du patrimoine. J’ai donc démarré en parallèle des études de danse et de médiation culturelle. Quand plus tard, il a fallu choisir UN métier, je n’ai pas pu. Je voulais vivre mille vie en une, éprouver, ressentir et transmettre. Le tout sans compromis. Alors d’expériences en rencontres, j’ai petit à petit construit un projet protéiforme qui me permet d’exprimer pleinement ce qui m’anime : Raconter des histoires.
Je suis guide à Paris et dans les musées, professeur de danse et depuis peu, je me suis lancée dans la création de spectacles pour enfants. Un pied dans le monde du patrimoine et l’autre dans la danse, je déambule d’un univers à l’autre en prêtant ma voix et mon corps pour faire vivre des récits : Les miens, ceux de l’Histoire de France, de l’Histoire de Paris ou de l’Histoire de l’Art.
Mes pieds sont mes meilleurs alliés. Ils me permettent de danser et d’arpenter des km de galeries muséales et de rues parisiennes. Ils me guident sans cesse vers de nouveaux projets. Le prochain ? Pourquoi pas la littérature jeunesse ; au moins mes deux pieds arrêteraient de gigoter.
Le site internet de Judith : lesvisitesdejudith.com









Laure
Métier passion : maquilleuse-coiffeuse à domicile à Paris
Ce n’est jamais évident de raconter son histoire et bien souvent, on ne sait pas par où commencer… Je suis Laure Baruch, j’ai 34 ans et j’ai grandi à Paris. Je suis maquilleuse/coiffeuse et j’aimerais vous faire partager ma passion qui est devenue mon métier. Spécialisée dans la mise en beauté des mariées, je me déplace à leur domicile et je leur propose une prestation personnalisée. Je mets tout mon savoir-faire à leur service pour les satisfaire et les rassurer le jour de leur mariage.
Après le bac, mon choix de raison me dirige vers la Faculté Eco-Gestion. Mais ma volonté d’embellir les femmes est plus forte. Je décide donc de quitter la fac et de poursuivre mes envies qui me font tant rêver. Petite j’avais toujours des pinceaux et des palettes de peintures entre mes mains. Aujourd’hui, c’est avec mes palettes de maquillage que je sublime les mariées.
Je suis Diplômée de l’Institut Technique du Maquillage (ITM) et de l’École Internationale de Coiffure Gérard Garbis à Paris. Ces deux grandes écoles m’ont enseigné de belles richesses artistiques. Ainsi, mes compétences m’ont permis de m’ouvrir les portes des plus grandes maisons de cosmétiques, de la mode et de la télé, mais aussi de pouvoir collaborer avec de nombreux photographes.
Aujourd’hui, cela fait 11 ans que j’aime contribuer au bonheur de chacune de mes mariée. Ma plus grande satisfaction est de voir la joie de la mariée une fois ma prestation finie. Être avec les mariées pour l’un des plus beaux jours de leur vie est un privilège pour moi. Je partage avec elles un moment unique et exceptionnel. C’est pour cela que je suis heureuse d’avoir choisi ce métier qui a été une vraie révélation.
Le site internet de Laure : laurebaruch.com








