2015 – Voyage en famille Mission Thaïlande

(Si tu es sur cette page, installe-toi bien, parce que quand Jo (mon cher et tendre) commence à écrire nos récits de vacances, c’est digne d’une film de 4h. Alors, mets toi à dispo quelques chocolats, et caféS et laisse-toi emporter…)

Voyage en famille
La Thaïlande et ses îles

Part. 1 Paris Bangkok / Chiang Maï

Voyage, voyage…

Ça faisait des mois qu’on l’attendait, on l’espérait, on en rêvait…. Autant vous dire que la Thaïlande c’était notre terre promise à nous, sans les 40 ans d’errance dans le désert et sans l’ouverture de la mer rouge qui tua, je vous informe au passage, plus de la moitié de l’espèce marine locale.

Enfin, le jour J est arrivé ! Après avoir évité le pire avec notre Julien national (si vous ne le connaissez pas encore, vous apprendrez vite à le connaitre au travers ces quelques lignes) dont le groupe de joyeux fêtards bayonnais venaient de perdre les clés de leur véhicule, les obligeant malgré eux, à rentrer sur Paris en train. Après être arrivé à bon port au terminal 2C Roissy Charles de Gaulle, grâce à mon frère qui fut l’un des tous derniers maillons faibles à ne pas avoir trouvé d’excuse convaincante pour ne pas nous emmener à l’aéroport. Après avoir retrouvé les GJ (nos potes) en dépit de la casse du portable de Julien (encore lui) à Bayonne et de la perte du portable de sa chère et tendre le jour du départ (je vous le disais que cette famille promettait de belles aventures croustillantes). Nous voici assis dans l’avion qui nous mène à Moscou, terre des droits de l’homme et de la liberté (d’après Depardieu), rangée 14 sièges A,B,C,D,E,F…. eh oui nous sommes une équipe de basket à nous 6 (avec le remplaçant rajouterai Raphaël en bon prof de sport).

3h30 plus tard nous atterrissons en Russie, et là, le moins que l’on puisse dire, c’est que cette République Socialiste Fédérative Soviétique ne prône pas l’excès de zèle, on n’est pas à Dubaï ici, on n’est pas non plus là pour faire dans la dentelle vous l’aurez bien compris ! En même temps le contraire aurait été étonnant. Donc du béton, quelques échoppes pour assurer le service après-vente des fans de Duty Free, mais après c’est « nichego » ! Bon bah alors on patientera sur nos chaises pendant 2h30. Ooooh ! On peut quand même signaler que malgré le temps humide l’aéroport fait preuve de propreté et d’aucun problème d’infiltration, pourrait-on dire que le « soviet éponge » ?  (jeu de mot allégrement récupéré de mon film culte OSS117).

Ça y est, départ du vol 270 direction Bangkok, prochain arrêt dans 9h ! Oh punaise ça pique ! En plus 9h passé à côté de Julien c’est… Comment vous l’expliquer avec un minimum de courtoisie pour ne pas froisser la bête et vous aider à comprendre l’image ? C’est comme prendre tenter de dormir près d’une clim en mode surchauffe ! Bon je ne sais pas si la métaphore était astucieuse si un jour vous avez l’occasion ou que vous passez un week-end au Groenland tentez l’expérience vous verrez. Bref, après avoir évité quelques escarres en m’étant contorsionné une bonne centaine de fois entre l’accoudoir, le corps de mon partenaire de voyage et le siège avant légèrement incliné de 180° vers arrière, je sortais indemne de cette péripétie légendaire non sans avoir laissé derrière moi des compagnons d’infortunes : Stéphanie et Agnès qui mettront probablement quelques jours à retrouver l’usage totale de leurs membres inférieurs, ayant servis de matelas à leurs jeunes filles, et Julien qui malgré la fatigue accumulée durant les fêtes catalanes, ne put fermer l’œil plus de 2 minutes.

Après un check rapide des passeports (rien à voir avec les 2h d’attente au Canada), c’est avec un sourire réjouis du policier des frontières et munis de nos bagages en bon état, que nous quittons l’aéroport Suv…Subva…Suvarnaba… bon ok laissez tomber, l’aéroport de Bangkok, à la recherche de deux taxis. Je remercie cette rencontre de ce brave thaïlandais qui nous a permis de comprendre à quoi servait la bande d’arrêt d’urgence… Jusqu’à aujourd’hui je pensais bêtement que comme son nom l’indique, cette partie de l’autoroute permettait de mettre son véhicule en sécurité afin d’assurer la survie de soi et des autres, pffff ! Foutaises ! Cette file permet tout simplement de mieux doubler et de gagner un temps considérable en cas de bouchon intempestif ! Et oui, gardez vous le pour acquis mes chers lecteurs, c’est une richement bonne idée. Je m’en vais tester cette trouvaille dès mon retour en France.

Arrivé à la gare Lua Lamphong (ouai ce nom il est plus facile à prononcer, mais ne vous y habituez pas, ça ne sera pas toujours comme ça. Les noms thailandais  font passer les noms des meubles IKEA pour des blagues carambar). Une fois à la station de train nous découvrons le son d’un étrange animal : Touk-touk, touk-touk ! Tiens mais qu’elle est ce doux bruit mélodieux qui sonne à mes oreilles ! Je me retourne et là que vois-je ? Un homme en chemise (avec la chaleur qui règne ici c’est assez considérable pour le noter), une paire de clés tournant entre ses doigts, affichant un sourire colgate, comme s’il voulait n’emmener danser au bal de promo ! Je comprends alors que ce nouvel ami, digne d’une rencontre sur facebook, ne tente pas de liker ma jolie face mais tout bonnement de me proposer son service de voiturage dans ce qui ressemblerait à une mutation entre une mobylette et une fourgonnette : Le fameux Tuk-Tuk ! Déclinant son offre, je me vois offrir les services d’une bonne dizaine de chauffeurs en attendant les Gallos qui, fidèles à eux même, finissaient leur tour de visite de la vieille ville avec leur taxi.

Après avoir entreposé les valises à la gare, visité rapidement quelques temples déjà très prometteurs sur leur beauté, leur calme et surtout la fraicheur des lieux, nous décidons de succomber à l’appel du Tuk-tuk. Pour 30 baths mes amis ! 30 baths, soit l’équivalent il y a désormais 2 ans, d’une baguette de pain, nous avons eu le droit à une petite balade de dix minutes, tous engoncés à l’arrière du véhicule, filant à travers les voitures, 2 roues, chiens et autres passants. Bon au passage le petit chauffeur tout mignon qu’il est, s’est tout de même permis de nous emmener chez un ami à lui qui le gratifiera surement d’un petit pécule, et du coup nous voilà embarqués dans une barque (c’est le cas de le dire) à la visite de la rivière Chao Phraya, des berges de Bangkok et d’un temple Wat Kalayanamitr (ouah merci l’option copier-coller), le tout pour 2000 bath pour nous 6, plus 15 bath pour l’accès au temple, soit l’équivalent de 60 euros. Bon je sens venir la question qui vous brûle tous les lèvres : aurions nous fait cette balade sans le chauffeur de Tuk-tuk ? Sûrement pas, mais vous savez c’est aussi ça la vie, c’est fait de rencontres avec les gens, d’échanges entre les hommes et surtout beaucoup d’entourloupes… alors à quoi bon résister ? Autant garder le sourire, on est en vacance après tout, et puis si ce n’est pas aujourd’hui qu’on se fait banane (comme dise les minions) ça sera sûrement demain, alors autant allez de l’avant.

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Cette visite nous aura permis de savoir que les varans de Komodo ne sont pas les seuls à se la couler douce au soleil, il existe leurs cousins thaïlandais qui en font de même sur le bord des rives, allongés parmi les divers détritus qui flottent ça et là. Cette petite balade aquatique nous aura donné faim, direction un restaurant ! Après avoir balayé le premier chauffeur de tuk-tuk venu, nous empruntons des ruelles qui feraient pâlir d’envie les metteurs en scène des films d’action coréens. En dépit du bordel qui tapisse ces coins là, nous sommes surpris par l’extrême amabilité des gens qui y vivent. Serait-ce cela cette insoupçonnable magie qui opère dans le cœur de tous les vacanciers venus au moins une fois dans ce pays.

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Nous arrivons affamés, prêts à manger un gnou sur pattes, dans un des rares restaurants du coin ! Fait assez rare pour le noter car habituellement en France, ou ailleurs, lorsque tu vois au loin s’éclairer un néon mettant en lumière une calligraphie au style asiatique, tu sais que tu as 99% de chance de tomber sur un restaurant asiatique, je garde les 1% pour les tailleurs mais habituellement ils sont plutôt en sous-sol (Ah ça y est j’entends les railleries venir au loin : « oh Jo, que sont ces mots racistes ? », déjà il n’y a rien de mal à appeler un chat, un chat, et puis pour les pourcentages c’est pas moi qui le dit c’est un extrait de l’émission CAPITAL, vous pensez bien que ça fait belle lurette que j’ai arrêté de penser par moi-même et que je ne fais que réciter les inépt… les vérités dont les médias nous abreuvent). Nous pénétrons donc dans ce qui s’apparente plus à un laboratoire ou un repère de vieille sorcière plutôt qu’à un restaurant. Derrière le comptoir  prônent fièrement quelques pots en verres emplis de je ne sais qu’elle matière blanchâtre ou translucide. Les 6 femmes que l’ont vient de déranger nous regardent l’œil inquiet, nous installer à une table. L’une d’entre elle nous tend fébrilement la carte et là nous plongeons nos yeux à la recherche d’un repas familier. Force est de constater que nous n’aurons rien pour nous et les estomacs de nos jeunes enfants ici. Avec quelques courbettes nous prenons nos jambes à notre coup. Quelques centaines de mètres plus loin, après avoir passé les ruelles destinées dans l’ordre, aux réparations de moteurs, aux tongs et aux bijoutiers (tout est rangé par famille c’est cool ! je vois pas l’intérêt de mettre autant de magasins qui vendent la même chose au même endroit mais c’est amusant à voir), nous arrivons donc devant une échoppe de quelques mets thaïlandais. On demande de suite : « vous avez du riz ? vous avez des œufs ? et bien ça fera l’affaire », le tout dans un thaïlandais impeccable! Non  je plaisante bien sur, ni moi ni eux ne savons parler la langue de l’autre, alors étant donné qu’on ne parle pas mieux l’anglais non plus, faut s’imaginer deux sourds et muets qui tentent de communiquer et ça fait un bon film de Francis Veber.

Le ventre repus et la tête pleine de nouvelles expressions locales, nous nous dirigeons vers la gare. 18h10, le train quitte la capitale direction Chiang Maï. Le wagon nous parait de bonne tenue par rapport à ce qu’on aurait pu s’attendre, vous savez les mythes et les légendes. L’accueil est des plus sympathiques, toujours autant de succès de nos deux petites frimousses, à croire que tout ce que l’on raconte sur ce pays et les problèmes liés à la prostitution infantile ne serait que mensonge ! (pas moi qui le dit c’est toujours la télé). Après un repas sommaire et l’installation prompte et efficace de l’intendant du wagon, nous ne faisons pas de vieux os sous nos couvertures de fortune, et malgré le bruit et la clim qui résonne, nous tombons comme des masses rejoindre les bras de Morphée.

Tuk-Tuk > Piscine

Le lendemain nous nous profitons de notre petite collation matinale en regardant par la fenêtre la forêt dense de cette partie nord du pays, pendant que nos confrères « Les Gallows » (référence au prochain film d’horreur) tentent de se réveiller mutuellement.  Après avoir rangé nos affaires, réglé la note de 2600 baths pour diner et petit dej’, le temps à notre intendant de replier et ranger les trentaines de lits, et nous pouvons déjà voir apparaitre un début du corps de Julien sortir de son lit… Oui l’intendant à eu la gentillesse et l’obligeance de le laisser profiter jusqu’à la dernière minute… c’est ça ou tout simplement la peur du golgoth.

Arrivé dans la gare de Chiang Maï je me dirige promptement vers une office où l’on semble distribuer des plans de la ville, ça tombe bien le mien commence à rendre l’âme. Au passage je tiens à remercier Fadhel et Sonia pour leurs petits tuyaux. Finalement nous nous retrouvons plus vite qu’il n’en faut pour le dire, dans une sorte de camionnette, direction l’hôtel SK House 2. En fait le gentil homme ne faisait pas que distribuer des plans, il vendait son hôtel, comme la plupart de ses collègues en plein milieu de la gare. Bon en même temps le mec il te propose le transport gratuit jusqu’à la ville et si l’hôtel ne te plaît pas tu n’es pas obligé de rester ! Quoi dire de plus ?

Une fois à destination, nous découvrons un hôtel d’assez bonne facture si ce n’est quelques chambres un peu craignos et pas de solarium en bord de piscine mais une piscine quand même ! Bon pour le prix (900 baths la nuit) et le peu de temps que l’on a prévu de rester cela fera très bien l’affaire, de plus l’emplacement est top, en plein dans Chiang Maï. Les affaires sont installées, le ventre est bien garni d’un brunch de qualité, nous avons profiter de la piscine, c’est parti pour la découverte de la ville.

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Première chose notable : les temples ! Certains sont merveilleux. On en voit de toutes les tailles et de toutes les couleurs ! Chacun en a pour ses gouts. Mention spéciale au Wat (ça veut dire temple) Chedi (c’est un édifice religieux) Luang (bah ça devait être le nom du mec qui a posé la première pierre parce que là je vois pas). Dans ce temple déjà très prestigieux de par la grandeur de son édifice, la présence d’un monticule haut de plus de 60 mètres présentant une statut de Bouda impressionnante, de l’or a profusion, il y a cette particularité de taille qui nous a scotché, les enfants n’en revenaient pas, et nous non plus d’ailleurs : une statut de cire d’un moine. Mais quand je dis statut de cire j’en vois déjà qui s’agace l’air blasé : « oui moi je suis déjà allé deux fois au musé de cire dans Paris, heu franchement c’est pourri ! », non mais déjà est-ce que je t’ai donné la permission de m’interrompre dans mon histoire ? Assis toi, calme toi et écoute la suite. Je disais donc, une statut de cire mais tellement bien faite qu’on dirait que c’est un vrai moine qui est assis entrain de méditer et que d’une minute à l’autre il va cligner des yeux, bouger une lèvre ou un orteil… Just amazing ! Même moi je ne suis pas certain que ça ne soit pas un vrai, je reviendrai bien vérifier s’il à changé de position !

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En chemin nous rencontrons un magasin de Garra Rufa, petits poissons qui se délectent de la peau morte des pieds… oui je sais que écrit comme ça c’est plutôt flippant, on s’imagine une sorte de piranha fétichiste mais ce n’est pas le cas. Ne supportant pas les chatouillent aux pieds, nous décidons courageusement Julien et moi d’envoyer nos filles en éclaireuses. Quoi ? On ne dit pas les femmes et les enfants d’abord ? On applique le célèbre adage du Titanic c’est tout ! Pendant que nos enfants se font dévorer les pieds dans d’atroces souffrances, nous devisons avec des frenchy. Ces derniers nous racontent leur trek à dos d’éléphant proposé par une office tenue par un français super sympa ! Cool une bonne adresse.

Quelques Temples et un smoothie dans le ventre plus tard, trainant un Julien déshydraté qui tente coute que coute de faire un pas devant l’autre, une Cléaline (sa fille pour les novices, et sachez qu’entre nous on dit Laline) épuisée qui réclame à qui veut l’entendre : « Touk-touk !  Piscine ! », cela deviendra notre phrase de ralliement ! Nous décidons de rentrer pour profiter de l’hôtel. Je les laisse monter dans le red-taxi (camionnette qui à l’inverse des tuk-tuks, peut prendre plusieurs personnes sur sa route et permet de négocier davantage les tarifs du coup) et je décide de partir vers l’aventure à la recherche de l’office aux éléphants made in France !

Quelques plantages dans la lecture de carte me valent un superbe détour, le tout en tong et sous une chaleur et une moiteur accablantes. Heureusement en chemin je serais heureux de débusquer une géocache (l’explication dans un prochain article). Quelques kilomètres plus loin je me retrouve dans un coin de Chiang Maï qui s’apparente plus à une village d’irréductibles gaulois. Je ne donnerai pas le nom de cet hôtel qui ne propose habituellement ses plans qu’à ses invités, mais je peux vous dire que le responsable Gilles m’a fait le plaisir et l’honneur de bien vouloir me faire part de ses prestations tout en m’accueillant d’un ton si jovial que j’ai encore du mal à croire qu’il est originaire de Paris (Oh mais ça va aller les réac’ avec votre interdiction d’ouvrir sa bouche pour dire des banalités ! Oui le parisien est gueulard est alors, j’en suis un, j’assume !) Je me précipite donc vers le premier tuk-tuk venu et je m’empresse de donner l’info à mes amis. On reviendra demain afin de faire la réservation.

La soirée se vivra autour d’un bon petit plat dans un petit boui-boui, comme on appelle ça chez nous, pour 10 euros : six assiettes de viandes, garnitures et boissons, que demandez de plus ? Ah bah si, comme dirait Emy : « bah ! et le dessert ! », bon direction le Franprix du coin…


Part. 2 Chiang Maï

Opération farniente !

10h, réveil échelonné chacun à notre tour. Nous n’avons pas eu de mal à nous acclimater au 5h de décalage horaire qui nous séparent de la France. Le plus dur c’est peut-être le manque de luminosité le soir… En se rapprochant de l’hémisphère sud nous avons considérablement réduit la durée de nos journées sous le soleil. Du coup à 20h il fait nuit comme s’il était minuit. En bref, le Thaïlandais se lève tôt pour bosser un maximum avant les heures chaudes, pause vers 15h et fin d’activité à 18h, extinction des feux à 20h, allez hop dégagez y a rien à voir. Heureusement que les touristes qui affluent en ces périodes de vacances prolongent l’animation du soir, et encore c’est pas les Champs-Elysées un soir de 12 juillet 98 !

Après avoir engouffré une salade de fruit, un pancake, un café et un jus de fruit opération baignade avec les filles. Je pense que niveau bien être, les petites pourraient largement se suffire d’une location à Montigny-le-Bretonneux avec piscine, c’est l’attraction favorite.  Sauts, chats, 1,2,3 soleil, duels et moult activités qui feraient pâlir d’envie les plus jeunes de nos animateurs en mal d’animation aquatiques. Au bout de 3h de jeux il faut rivaliser d’ingéniosité afin de trouver une raison valable pour nos deux chérubins, de sortir de l’eau.

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Séchés et court vêtus, nous nous dirigeons au centre ville afin de changer des espèces. La Thaïlande ça a beau être pas cher du tout, le porte monnaie fond comme neige au soleil. Entre les activités, les hôtels, les déplacements, les repas, les pauses boissons, les petites emplettes, tout est un prétexte pour dépenser. Alors vous comprendrez vite pourquoi on devient tatillon sur les tarifs même si ceux là sont dérisoires en comparaison avec ce que l’on paye chez nous. Au passage on déloge une nouvelle géocache ! Rien ne résiste à Jogéocacheur et sa fille l’apprentie.

Arrivé à l’hôtel de mon ami Gilou, le Frenchy qui s’est expatrié depuis 30 ans, ce fan de la première heure du PSG qui à même été jusqu’à appeler ses enfant Patrick et Sophie afin de faire les initiales P.S.G., oui je te jure Jordane il y a plus fort que toi sur le fanatisme footbalistique ; nous réservons le trek à dos d’éléphant pour le lendemain et Gilles nous propose même de profiter à notre retour du trek, d’une chambre de son hôtel afin de se laver pour être propre dans le train lors du départ pour Bangkok, adorable ce bonhomme ! Si vous avez l’occasion de venir à Chiang Maï sans enfant, car il n’y a pas de piscine dans cet hôtel, allez donc faire un tour au All in One, vous ne serez pas déçu.

L’expédition réservée je décide de faire profiter à mes compagnons, de la beauté du parc Nong Buak Hard. Un lieu paisible où se poser tranquillement pendant que les enfants s’amusent à nourrir les poissons du plan d’eau avec un sac de graine acheté 10baths, et lancer à leurs trousses une bande de pigeons voraces. Posé en quinconce ça et là sur l’herbe verte avec mes amis, ma curiosité fut attiré par un jeu étrange qui se déroulait à quelques mètres de moi. Un groupe d’homme d’une quarantaine d’années voir plus pour certains, disposés autour d’un cercle tracé au sol, se faisaient des passes avec une petite balle verte pas plus grosse qu’un pamplemousse. Visiblement la règle ne permet pas de retoucher plusieurs fois de suite la balle et chacun doit respecter le tracé au sol. Mais en me rapprochant de plus près, j’aperçus qu’en plus d’être de talentueux jongleurs avec leurs pieds, leurs genoux, leurs épaules, leurs coudes… enfin tout ce qui peut permettre de faire rebondir une balle, les hommes visaient également une cible accrochée à 7 ou 8 mètres de haut. Cette cible est constituée de trois cerceaux accrochés entre eux muni d’un filet pour accueillir la balle. Je découvre ce jeu en même temps que vous, il est tiré d’un sport qui s’appelle le Sepak Takraw, apparemment un sport national ici, autant que peut l’être la boxe thaï. Ils sont agiles ces thaïlandais !

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Après un retour en tuk-tuk, eh oui nous sommes devenus des as de la petite mobylette à remorque, direction l’attraction number one pour Cléaline et Emy, je vous le donne en mille ? La Piscine ! Pendant que Julien et Stéphanie s’accorde une petite soirée massage je m’occupe donc de l’animation et Agnès de ses magasines. C’est important de se tenir informée des dernières tendances s’il on veut tenir le rang d’une bête de meuf, c’est un travail de tous les jours. Avant d’aller dîner je sollicite le responsable de l’hôtel pour appeler la gare afin de réserver les billets de train, ce dernier me répond qu’à cette heure tardive les bureaux sont fermés, autant attendre demain.

Le soir, vu l’état de fatigue des filles après un total de 5h30 dans l’eau quotidienne, et vu la journée qui se profile à l’horizon, nous décidons de revenir sur notre petit boui-boui de la veille. C’est pas loin de l’hôtel, efficace et pas cher c’est le thaï que je préfère !  Le réveil est prêt pour demain à 7h ça va piquer….

La patrouille des éléphants

Dernière nuit à Chiang Maï et pour cette dernière journée le programme va être intense. Debout 7h, rangement des valises et direction le petit déjeuner.  L’hôtel nous propose pour 190 Baths de nous emmener avec leur voiture directement au point de rendez vous. 8h15 nos valises sont installées dans une salle en attendant notre retour où l’on pourra se doucher, se changer et filer pour récupérer le train de nuit. D’après le site internet sur lequel je suis tombé, il y a un dernier train à 21h, parfait niveau timing. Je me permets de demander tout de même à la femme de l’accueil si elle peut appeler la gare pour nous réserver les billets, apparemment ça ne sert à rien de s’agiter on à largement le temps de le faire ce soir.

Départ du convoi comme prévu à 8h30, dans le taxi il y a déjà un couple de belges et un autre de Hollande. Le guide nous annonce 1h de route mais pour le reste des informations je ne suis pas trop ce qu’il nous raconte, je suis perturbé par ses longs poils qui sortent de son grain de beauté en bas de la joue droite et qui descendent jusque dans son cou, comme une petite queue de chevale de 6 cheveux tout au plus. Mais bon sang de bonsoir je sais que l’asiatique est bien souvent imberbe et qu’il ne comprend surement pas le calvaire qu’un homme comme moi endure chaque jour pour que je ne balafre pas le visage de chaque personne que j’embrasse, mais quand même un petit effort, personne ne lui a jamais dis à ce brave garçon que les Gilettes étaient passées aux 5 lames ?

En chemin avec les filles c’est le moment de réviser nos classiques de chansons de colonie. On a tout de même l’ancienne responsable du fameux cahier de chanson des accueils de loisirs de la ville de Puteaux, crée en septembre 2005…. Eh bien malgré cela on en est réduit à chanter la reine des neiges, le chant des sirènes, envole moi ou encore dernière danse. C’est tout juste si j’arrive à placer un lundi au soleil, un champs Élysées ou encore Watamchi Watamcha, dédicace à Daniel et toute la team de Jardy !

Le décor se transforme, nous passons d’une ville polluée et bruyante à des zones agricoles, des rizières puis la montagne dont la forêt si dense et si verte qu’elle me fait penser au décor du film Gorille dans la brume. On croise également les premiers groupes d’éléphants entreposés le long de la route avec des caravanes de touristes qui affluent de part et d’autres au bord de la route. J’espère que notre trek ne ressemblera pas à ce genre de convois de masses pour touristes en short ?

Le 4X4 commence à nous montrer de quoi il est capable lorsque le chemin se durcit. L’asphalte a laissé place à un chemin de terre tout juste légèrement pavé par endroit. Nous pénétrons dans une petite vallée qui semble vierge de toute civilisation. A quelques dizaines de mètres du véhicule nous apercevons deux éléphants se nourrissant de branches, c’est un spectacle magique ! Et c’est pas fini !

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Une fois arrivés nous suivons le guide dans une cabane et il nous explique quelques rudiments très utiles à la conduite de notre animal, en gros nous sommes entrain de passer le permis poids lourds en 5 leçons : lever la patte pour aider à monter = SOUNG SOUNG, avancer = UUUUHHHHH, reculer = TOIIIIII, arrêter = AAAAOOOOOHHH et tourner en tapant derrière l’oreille opposée où l’on veut tourner = GOUEK,  j’insiste sur les lettres en majuscules non pas que je pense que vous perdiez la vue mais pour que vous compreniez à quel point le ton est important. C’est comme si une fille qui se faisait agresser dans la rue criait : « à l’aide aidez moi ! », on peut facilement penser que pour elle s’en est fini, alors que pour celle qui crie : « A L’AIDE AIDEZ MOI !!!!! », là au moins elle a peut-être la chance qu’un passant s’arrête pour la filmer et la diffuser sur youtube. Bon bah avec les éléphants c’est la même chose, en principe tu dis des trucs avec force et conviction mais au fond c’est pas toi qui dirige, c’est le petit bonhomme qui suit le gros pachyderme avec son sac de bananes bien rempli, le vrai pouvoir appartient à celui qui nourri, demandez le à votre chien !

Une fois passée la théorie on passe à la pratique. On se rassemble tous devant l’éléphant afin de leur donner des bananes et là, pour les enfants c’est un instant qu’elles conserveront toute leur vie je pense. Imaginer un colosse de plusieurs centaines de fois votre poids qui vous tend un aspirateur de trois mètres de long, il y aurait de quoi flipper ? Heureusement le guide sait parler aux enfants et Emy se laisse même tenter à donner quelques bananes. Ensuite on a le droit de passer chacun notre tour devant l’animal qui nous fait un bisou sur la tête avec sa trompe et nous remet un chapeau de paille sur la tête, alors là pour le bisou faut s’imaginer que vous vous passez l’aspirateur sur la tête, attention ne mettez pas puissance maximum, surtout ceux qui ont une moumoutte, mais ça fait exactement le même effet et le même bruit de tube qui aspire, impressionnant la force de l’organe ! Les filles d’abord apeurées cèdent à l’envie de passer devant la bête, c’est un premier exploit. Enfin vient le temps de monter sur Babar and Co. A tour de rôle on attrape d’abord l’oreille de la main droite, on pose le pied droit sur le genou de l’éléphant puis on monte en s’asseyant dans son cou, juste derrière les oreilles, et là on comprend vite que sur le dos de ce mastodonte, nous sommes de toute petite chose. Sa peau recouverte de poils parsemés et très très épais, bien plus que les moustaches d’un chien, est d’une épaisseur impressionnante. Elle est rugueuse et dure comme un cuir rêche et sec. Les filles acceptent de monter avec leur papa et c’est un grand bonheur que l’on partage à ce moment là. On ressent l’immense pression, la peur mêlée de plaisir intense de se retrouver là !

Les préliminaires terminés, nous formons les groupes et chacun monte sur son animal. Par chance, nous pouvons être à trois sur le dos de l’animal, en même temps j’ai envie de croire qu’il doit à peine sentir notre présence, bien que pour l’éléphant de Julien j’émets de petites réserves… 1h de balade nous transporte dans un tourbillon de bonheur, mêlé de frissons lorsque les pas des pachydermes glissent sur la boue, de rire lorsque les éléphants se grattent le popotin aux arbres ou encore lâches d’énormes boulettes de fiente, saupoudré d’une joie infinie de vivre se moment ensemble.

C’est avec grand regret que nous quittons nos animaux de compagnie, Emy est triste et demande déjà quand sera la prochaine fois. Heureusement que tout ne se termine pas là. Nous avons le droit de prolonger le plaisir avec nos éléphants en allant les baigner et les brosser. Coucher sur le côté, ils se laissent dorloter avec plaisir, à voir leur yeux à demi-ouverts, exactement la même que l’on peut faire chez le masseur. A un moment on a le droit à une petite frayeur lorsque notre éléphant décide de se relever rapidement, alors attendez ne vous emballez pas, quand je dis rapidement tout est relatif et proportionnel au poids de l’animal. En gros le temps qu’il est fini de se relever j’ai le temps de faire trois le tour de son corps en faisant une pause entre chaque tour. Mais tout de même on ressent bien à nouveau la puissance de l’animal qui se dégage de son corps, dans chacun de ses appuis, de ses gestes… Une fois relevé il nous remercie de quelques boulettes de fientes lâchées dans l’eau que le dresseur et Agnès, oui oui vous ne rêvez pas, prennent à pleine main pour les dégager sur le côté. J’ai toujours su qu’elle préférait le caca des bébés à leur bave mais de là prendre pleine main une crotte d’éléphant ! Bon ok si tu arrives à imaginer que ce n’est qu’un amas de déchet de bananes admettons mais quand même, une crotte d’éléphant !

Cette matinée fut l’un des moments forts de la semaine, voir surement de tout le séjour. C’est le cœur serré que nous disons au revoir aux animaux et partons pour une balade dans la forêt. C’est l’occasion de tester les qualités de randonneuses de nos jeunes filles, et je dois dire qu’elles se débrouillent à merveille ! Je suis assez épaté, non pas que je ne sache pas que ma fille était capable d’une telle prouesse, elle avait déjà prouvé au Canada, mais Cléaline qui est décidément un dauphin plus qu’une antilope a tout de même effectué le parcours avec une certaine aisance.

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Le chemin est coupé par une pause auprès de chutes d’eau. L’occasion fabuleuse de se rafraichir et de profiter d’un superbe décor. L’occasion également d’une belle frayeur après une petite chute de Stéphanie qui tentait de rejoindre la chute avec Cléaline. Toutes les deux s’en sortent indemne avec néanmoins quelques égratignures. Heureusement que la baignade fraiche apaise temporairement les blessures.

La balade se termine avec la découverte d’une énorme araignée que le guide s’amuse à faire marcher le long de sa toile, et de quelques feuilles qui réagissent au contact en se refermant sur elle même, la nature est impressionnante ! ça y est je parle comme Nicolas Hulot ! Rooo je vais bientôt écrire un bouquin sur les 10 façons de taxer tout le monde pour améliorer le sort de la planète, bonne idée !

Après le repas qui nous a permis de reprendre des forces et de se remémorer les bons moments de la matinée, nous quittons le superbe buffet offert par le petit boui-boui local et en route pour la balade en radeau ! Je vous avais dis que la journée allait être riche en émotion.

Alors le radeau c’est vraiment un radeau ! C’est à dire 6 branches de bambou accrochées les unes aux autres. Mais le tout flotte parfaitement avec nous trois dessus plus l’homme devant qui s’occupe de barrer ou faire avancer si besoin. Eh oui même pas besoin de se battre pour se donner la pagaie ! Quel bonheur de pouvoir profiter pour une fois d’une balade sur une rivière sans avoir besoin de suer sang et eau ! Je m’allonge allègrement sur toute la longueur des bambous, et encore il reste de la marge, non pas que ma taille réduite le permet, non bande de mauvaise langue, mais tout simplement parce que ces bambous en plus d’être larges, sont très grands, je dirai 4 fois ma taille donc 8 mètres, oui c’est ça 4 fois ma taille !

Cette petite balade était une superbe conclusion de cette aventure en plein cœur de la nature, à la mode thaïlandaise. Trop de souvenirs auront surement eu raison de nous et c’est tous entassés les uns sur les autres que la voiture nous ramène à l’hôtel, chacun tentant vainement de caler son corps dans le véhicule afin de bénéficier de quelques minutes de sommeil.

A notre arrivée nous faisons le bilan ultra positif de cette expédition… Cependant je me permets de demander à Gilles (le responsable de l’hôtel) s’il nous conseille de partir tôt pour réserver le train de nuit, et là c’est le drame ! Il nous dit que pour ce soir ça va être impossible, visiblement il y a eu mauvaise compréhension avec la dame ce matin, elle pensait que je parlais de commander un taxi pour se rendre à la gare…. Damned ! Ni une, ni deux, ni même trois d’ailleurs et nous voici Julien et moi, en speed pour se doucher, s’habiller et direction la gare en tuk-tuk avec l’espoir d’avoir des places pour le train. Hélas ! Le légendaire adage : en Thaïlande vous pouvez tout prévoir au dernier moment, n’est pas valable pour tout. Nous rentrons alors retrouver les filles afin de s’organiser pour notre plan B. Et Dieu inventa internet et le portable qui va avec, je repère rapidement deux hôtels qui présentent des critères intéressants pour nous accueillir même qu’une nuit, Gilles nous propose même de garder nos valises le temps que l’on s’y rendent pour vérifier, quel gentleman !

C’est le deuxième hôtel qui sera le bon, piscine pour finir en beauté la journée des filles, wifi pour terminer en beauté la journée d’Agnès, Transat pour achever en beauté la journée de Stéphanie et bar sushis à volonté pour clôturer en beauté la journée de Julien. Tout le monde est heureux dans le meilleur des mondes, je suis même parvenu à réserver des billets d’avion pour dimanche matin, Bangkok-Surat Thani. Il ne nous restera plus qu’aller réserver demain matin le bus de nuit pour se rendre à Bangkok, et les billets de train pour le retour, ainsi plus d’imprévu de dernière minute et les vacances de Jo se finiront en beauté.


Part. 3 Koh Samui

Tuk-Tuk peut plus…

En ce jour frabieux je peux d’ores et déjà vous dire que j’ai ressenti un 1/10ème de ce que pouvait ressentir les mineurs au fond de leur trou, à respirer du charbon toute la journée. En effet, après avoir abandonné les filles à leur triste sort de la matinée, c’est à dire une course de fond dans la piscine suivit de bronzette autour du bassin ! Julien et moi nous nous engageons dans une course folle à la poursuite des billets de bus pour notre retour à Bangkok, afin de prendre l’avion pour nous rendre à Surat Thani, pour récupérer un bus qui nous emmènera au port, pour enfin prendre un bateau qui nous transportera à Koh Samui étape ultime de ce voyage…. Autant vous dire qu’on s’apprête tous à vivre demain, une journée éreintante ! Niveau intégration dans le paysage locale et les transports, on peut dire que l’on aura tout fait. Au passage je vous épargne la petite frayeur matinale : la réservation des billets effectuée la veille a été annulée, pour cause, changement de tarif m’annonce un mail du site de réservation. Ni une, ni deux, je me suis empressé de racheter les mêmes billets depuis le site directe de Air Asia, vous savez cette compagnie qui se fait tirer ses avions dans les airs mais dont on n’a surtout pas le droit de dire que c’était une erreur militaire. Bref, les billets d’avion sont réservés avec cette fois l’option PREMIUM, ça permet de prendre des bagages en soute et d’avoir le droit à un repas, eh oui c’est ça le low cost ! Chaque détail compte.

Premier tuk-tuk, nous nous arrêtons dans un premier temps à la gare pour prendre les billets de train lors de notre retour à Bangkok le dimanche 23 août. On avait tellement aimé qu’on a souhaité répéter l’aventure, et puis c’est surtout le transport le moins cher en Thaïlande. Merde les passeports on les a oublié à l’hôtel ceux là ! Bon on se dit, puisqu’on est là autant prendre les billets de bus, et puis le gérant de l’hôtel français nous a dit que c’était à côté… On demande notre chemin à un thaï et là il nous rit au nez, sans mauvais jeu de mots… 3 kilomètres !!! Bon ok, troisième tuk-tuk ! A la station de bus on essaie toutes les compagnies et ça va de 530 baths (16€) à 840 (25€) pour les places les plus larges avec écran TV et climatisation. Bon on décide de prendre la promo du jour à 540 baths/pers (17€) et on réserve un car VIP avec écran tv, clim et tant pis pour les places larges, au grand désarrois de Julien. Retour à l’hôtel pour récupérer les passeports, quatrième tuk-tuk pour l’aller, cinquième tuk-tuk pour le retour et sixième tuk-tuk pour le retour du retour du Jedi ! Avec nous c’est sûr les tuk-tuks se font des enjoliveurs en or massif.

La matinée est bien tassée, nous rejoignons les filles dans un petit restau bien sympa derrière l’hôtel…

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Après le repas nous décidons de laisser les petites dans la piscine avec Julien et de visiter l’un des plus beaux temples de Chiang-Maï : Wat Suan Dok, comptant un grand nombre de chedi blanc… Non chedi ce n’est pas le fils de Louis Cheddid, faut suivre un peu je l’ai déjà expliqué dans l’épisode d’avant. Ce sont les édifices religieux en forme de pointe et qui peuvent renfermer les cendres de gens importants, en l’occurrence ici se sont les cendres de la famille royale de la ville. Du coup pour y aller, bah vous l’aurez devinez ? On prend un tuk-tuk, mon septième de la journée. Mais le voyage valait le détour. Une fois là-bas on se retrouve face une sorte de grand temple ouvert orné de tout ce qui se fait de plus brillant : miroir, dorure, peinture… Et en face du temple, un magnifique et impressionnant chedi recouvert d’or ! Fascinant ! On reste là quelque temps séduit par le lieu et l’atmosphère magique qui y règne. Encore une fois Chiang Maï ne trahit pas sa réputation de la ville la plus fournit en matière de temples.

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Sur le retour on s’arrête boire un coup au QQ café, ça c’est dédicace à notre Julien qui doit être encore avec les filles à barboter dans l’eau.

Direction l’hôtel avec mon huitième tuk-tuk. Les narines chargées des gaz d’échappement, je m’en vais dès mon arrivée à l’hôtel, me détendre dans la piscine. Subtile diversion qu’utilise mon ami Julien et Agnès pour aller se faire papoter au salon de massage d’à côté. Il est 17h15, le rendez-vous est pris, dans une heure tout le monde sur le pont pour avoir le temps de ranger les affaires et partir sans stresse à la station de bus en mangeant un morceau avant. Jouant toujours avec les filles dans l’eau, Stéphanie nous interpelle : « mais au fait on devait pas partir à 19h15 ? », « oui ! », « eh bien il est 19h ! ». Ok, dans mon cerveau ça fait rapidement le calcul, séchage des filles = 2 minutes, rangement des affaires = 5 minutes, aller chercher Julien et Agnès qui se sont probablement endormi au massage = 1 minute, passages WC pour les filles = 2 minutes, le tout pour 10 minutes, on devrait être bon.

19h12 : Julien a interpelé mon neuvième tuk-tuk de la journée. En route pour le bus de nuit, ça promet d’être un grand moment.

Une fois arrivé à la station de bus, Agnès s’empresse d’acheter quelques trucs à grignoter pour les filles. Normalement il est prévu un arrêt pour manger, c’est vendu comme tel mais bon, étant donné que le thaï est imprévisible, on ne sait pas au bout de combien de temps ni ce qu’il y aura à manger. Nous nous installons au premier étage de ce bus de 32 places. Chaque siège est séparé de l’autre d’un bon mètre, leur permettant de s’incliner totalement et d’avoir un rehausseur de jambes fort pratique. Le tout agrémenté d’un petit écran, d’un petit coussin et d’une couverture. Tout cela semble bien organisé. Dès notre départ un gentil monsieur nous explique la durée du voyage, le temps qu’il fait à notre lieu de destination et l’organisation du trajet… non je délire, il a dit plein de trucs dans sa langue mais je n’ai rien compris.

Départ à l’heure prévue, sachez le, les transports en Thaïlande sont ponctuels pour les départs, après l’arrivée c’est autre chose.

On commence à faire notre petite vie dans ce car de luxe, une petite viennoiserie au raisin, des petits gâteaux, du lait sucré et une bouteille d’eau sont distribués. Les filles succombent à la fatigue vers 23h, soit 3h après le départ, elles ont tenu bon. Quant à nous, on reste éveillé pour visionner les dernières nouveautés en thaïlandais. Vers minuit je sens venir la fatigue, ah chouette c’est le bon moment pour respecter son rythme physiologique. Je m’allonge emmitouflé dans ma couverture et j’attends Morphée… Les lumières à l’intérieur du car s’allume, les sièges des passagers se redressent, tiens on est déjà arrivé ? Punaise je ne me suis même pas rendu compte, j’ai du bien dormir ? 2h20 du mat ??? Heu… mais faut m’expliquer là ! Pourquoi réveiller tout le monde à cette heure là ? Ah bah pour aller manger pardi ! Bah oui le thaï mange la nuit c’est bien connu. Bon bah puisque nous sommes réveillés allons manger. Les filles dorment comme des éléphants (oui faut adapter les expressions courantes avec les coutumes locales) et les femmes sont trop fatiguées pour sortir de leur sarcophage, Julien et moi tentons l’aventure du repas en bord d’autoroute.

Après avoir tenté d’avaler quelques nutriments lors d’un repas pas très succulent, voir dégueu, nous remontons dans le car, il nous reste normalement 3 heures avant l’arrivée à Bangkok. Tentons de dormir un peu… « café ? thé ? », c’est gentil mais pourquoi à 4h30 du mat’ ? Ah bah oui faut le temps de ranger les écouteurs distribués, de jeter tous les papiers, ça ne pouvait pas attendre qu’on arrive, le thaï est prévoyant !

Et c’est pas fini !

Bon bah nous voilà à 6h du matin dans une station de bus à Bangkok… cool ! La journée va être longue. On se fait alpaguer de suite par un chauffeur qui nous propose 1800 baths (54€) pour nous emmener à l’aéroport ? Étrange la première fois le taxi meter (c’est le seul taxi qui a un compteur) nous avait couté 420 baths (13€) par voiture ? Muni de cette précieuse information, le chauffeur capitule et nous dit 1200 baths (36€), fatigués également nous capitulons à notre tour.

Une fois passé les 5h d’attente à l’aéroport avec l’enregistrement, la vérification des sacs et des passeports, la perte au passage de la crème solaire (zut on ne l’avait pas mise dans les bagages en soute ?). Nous voici enfin assis dans l’avion. 1h10 de vol ça va très vite : tu montes, tu manges, tu redescends ! T’as à peine le temps pour un passage toilette. La pauvre Cléaline chutera de fatigue au bout d’une demi-heure, son visage s’écrasant mollement contre le fauteuil zzzzzzzzzzzzzzzzz…

Arrivé à Surat Thani nous chargeons nos valises dans le bus, direction le Ferry. Cette fois j’installe l’ordinateur et un bon film pour les filles. Quant à nous, bah on tente de rattraper notre retard de sommeil zzzzzzzzzzzzzzz…..

15h : Arrivée au port, on ne tarde pas pour ne pas rater le bateau. Une fois à l’intérieur on s’installe tant bien que mal dans un coin avec nos valises, les sacs à dos, les filles, leur ordinateur et nous sur les côtés, on dirait le retour des Gipsy Kings en vacance.

16h30 : Libéré, délivré ! Mon pote Philippe nous attend à l’arrivée avec son véhicule, quelle chance de l’avoir, j’en avais un peu marre des taxis. Il nous emmène à la recherche de notre hôtel tout en nous donnant de ses nouvelles. C’est un bon ami, médiateur comme moi, et un amoureux de ce pays. Je lui souhaite de construire un projet en rapport avec sa passion.

L’hôtel prévu était vraiment craignos ! Le fameux Hutcha Resort, à éviter. Un petit coin d’eau pour les moustiques, des tonnes de bungalows en béton collés les uns aux autres pas à côté de la mer, et les chambres toutes petites pour 3200 baths (90€) ! Une arnaque. Philippe nous emmène dans un hôtel qu’il connaît pour y avoir séjourner plus jeune : le Treehouse Silent Beach. Il y a eu quelques transformations depuis mais c’est absolument parfait ! Petits bungalows, il doit y a en avoir une vingtaine à tout casser. Une décoration à couper le souffle, super sympa et directement sur la mer, avec une chambre assez spacieuse pour y mettre un lit double et un lit une place. Le tout pour 1100 baths (33€) ! C’est l’idéal ! En plus il y a un coin massage sur la plage que demander de plus. Nous remercions Philippe !

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Mais je m’aperçois d’une chose qui va me gâcher un peu la suite du séjour… j’ai zappé un passeport dans l’avion, celui d’Emy ! Je galère toute la soirée afin d’avoir Air Asia au téléphone. C’est dernier me dise de rappeler demain. Heureusement que le cadre est super car sinon je rentrais à Paris !

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Bilan de cette semaine :
Fatigante : beaucoup de distance parcourue.
Très intéressante : beaucoup de nouvelles découvertes, une nouvelle culture, des activités à couper le souffle.
Rassurante : La Thaïlande est un pays facile, l’accueil que nous font les locaux et la facilité à obtenir ce que l’on veut, pour peu que l’on sache éviter les pièges, rendent la vie agréable.
De belles promesses : Koh Samui et les autres iles, je l’espère, promettent des paysages de toute beauté.


Part. 4 Koh Samui / Maenam Lamai

En chanson…

« Un petit coin de parapluie contre un coin de paradis, je ne perdais pas au change pardi ! », dédicace à ma mamounette et son chanteur fétiche qui auraient aimé ce recoin du monde. Le petit déjeuner « face à la mer », comme dirait mon ami Calogero, donne un goût de total liberté, de bien être, de pur bonheur, « je sens que ce matin va être une pure soirée » n’est-ce pas Mickael.

Emy a engouffré son pancake au miel, j’ai sifflé mes mueslis aux fruits et le café, Agnès a englouti son assiette de fruits exotiques : fruits du dragon, ananas, pastèques. Nous sommes prêts pour la baignade. La température de l’eau est optimum 29°C, encore mieux que dans la piscine de l’hôtel, on se croirait à la maison : « ah ce qu’on est bien quand on est dans son bain ! », aurait chanté mon ami Henri.

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La journée est consacrée à la plage, farniente, on récupère de nos deux jours de voyage. Les filles sont au summum du bonheur intégral, entre vagues, sable, balançoire accrochée au palmier, et massage à 2 mètres de l’eau…. « Emmenez moi au bout de la terre, emmenez moi au pays des merveilles ! », celle-ci elle est pour toi Charles !

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Le couple d’allemand Pamela et Kai qui tient l’hôtel Tree House Silent Beach est aux petits soins, attentif au moindre de nos désirs. Il me propose même de m’aider concernant mon problème de passeport perdu. Heureusement, j’ai reçu une bonne nouvelle, enfin reçu c’est vite dit, j’ai surtout dépensé 100 euros de hors forfait pour joindre Air Asia, ces derniers m’ont annoncé qu’ils avaient le passeport et le renvoyait à l’aéroport de Surat Thani, OUF ! Pas besoin d’aller courir à la police ni au consulat pour sauver notre retour en avion, « ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux, laissez les s’envoler c’est beau ! », m’aurait dit Pierre pour me détendre. Un souci en parti résolu.

La carte du restaurant est vraiment royal, comme dirait Julien : « en une semaine tu n’as toujours pas fait le tour de toute la carte », et pour une somme dérisoire, le plat le plus cher c’est le steack de baracuda à 290 baths (9€), alors autant vous dire que les mojitos framboises et les pina coladas à 100 baths (3€) on les enchaine, hip ! Avec modération bien sûr !  » Du rhum, des femmes et de la bière non de Dieu ! », sauf que là on fera plus classe que de la bière.

Le soir le couché de soleil sur la plage révèle deux choses : la beauté du paysage aux couleurs dorées, dans cette ambiance surannée où la civilisation n’est plus qu’un lointain souvenir, et bien sûr l’apparition des coups de soleil là où tu ne les attendais pas. Comme dirait Emy : « Julien, il a prit tous les rayons du soleil pour les mettre dans son dos ! », c’est tout a fait ça ! « Let the sunshine, let the sunhine in ! ». Avec cette lumière au soleil couchant, son dos émet une lumière phosphorescente entre le violet et le rose fuchia… Je pense qu’il ne dormira plus sur le dos pendant quelques jours voir quelques semaines. De notre côté c’est la pauvre Emy qui trinque. Son dos laisse les traces de son maillot de bain une pièce laissant entrevoir des coups de soleil en X. Ne jamais, jamais faire confiance au protection waterproof ! Ou alors il faut laisser une couche de crème bien blanche :p

Le soir nous partons découvrir le petit coin de l’île qui se nomme ‘Fisherman’s Village’, je m’attends à tout et surtout à voir l’indien, le policier, le cowboy, le marin, le motard et le mec avec son casque de chantier, entrain de chanter : « It’s fun to stay at the Y.M.C.A., it’s fun to stay at the Y.M.C.A…… ». Le responsable de l’hôtel nous propose de nous y déposer avec son gros pick-up, ils sont adorables lui et sa femme, je risque de le répéter souvent tant je trouve ça toujours agréable d’être bien reçu, à croire que ces traditions se perdent dans le milieu du tourisme.

Une fois sur place, nous découvrons un bord de mer tel qu’on les connait près de Saint-Tropez ou encore Lacanau. Ces bords de plage bourrés de stands où l’on vend tout plein de contrefaçons pas chers, encore heureux d’ailleurs ! Le tout agrémenté ici et là de restaurants chers ou très chers. Nous optons pour un restaurant très cher mais ça on ne l’a su qu’au moment de régler la note. On a payé pour avoir le droit de manger sur la plage… bon c’est pas comme si notre hôtel bungalow le proposait pas déjà ! En vacance, il y a toujours un moment où tu te fais avoir, nous c’était là ! 3000 baths (90€) le diner pour 6. Comme dirait Julien : « à ce prix la en Thaïlande tu te paies 10 repas dans un petit boui-boui ».

La soirée se termine avec une scène digne d’un Vaudeville. Julien nous attend sur la plage pour jouer au Perudo, moi j’attend qu’il sorte de son bungalow et Agnès attend que je la réveille pour aller jouer au Perudo : « Mais t’es pas là, mais t’es où ? Mais t’es pas là ? »

On the road again…

Réveil en douceur au son d’une ambiance lounge. Ce petit coin de paradis continu de nous émerveillé chaque matin. Quelques brasses, quelques châteaux de sable et quelques pages de mon nouveau roman… La définition des vacances !

On contemple béa les cloques qui se sont formées sur les épaules de Julien, ça fait comme une peau d’éléphant mais en moins rêche, et puis ce qui est drôle c’est de pouvoir déplacé les bulles sous la peau. Tout cela ne l’empêche pas de comater au soleil !

Mission du jour, louer des scooters pour nous rendre à la plage de Lamaï, il parait qu’elles sont belles là-bas. On sort de notre campement et au bout de quelques mètres on croise un loueur de scooters. Ici c’est vraiment le moyen de locomotion le plus prisé. C’est parti, deux 125cm3 avec trois casques ! On va la jouer à la mode locale Thaïlandaise.

Le plus dur sur un scooter, ce n’est pas de manipuler l’engin avec trois personnes dessus, bizarrement on a plus de place que je ne l’aurai cru. Ce n’est pas non plus la vitesse, ces petits bolides ont de la reprise. C’est surtout de ne pas oublier qu’ici, on roule à gauche ! Ça nécessite un rappelle de chaque seconde, surtout lorsque tu arrives à un croisement et que tu as tendance à regarder d’abord à gauche ! Nous voici donc en route pour Lamaï, à trois sur un scooter mais avec des casques sur la tête s’il vous plait, c’est à dire comme 20% des cyclomotoristes de l’île. La conduite est simple, tu avances en faisant attention aux chiens qui peuvent débouler de nul part et qui dorment bien souvent sur le bord de la route, aux véhicules qui décident inopinément de tourner, à la route qui présente des nids de poule, bref tu développes un 6ème sens de la conduite, en même temps c’est assez facile lorsque tu as déjà conduit dans Paris pendant des années, on a la meilleur école au monde à ce niveau là, engage toi place de l’étoile une bonne cinquantaine de fois et tu auras acquis l’art de te mouvoir sur deux roues en un rien de temps.

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Bon Lamaï possède effectivement une grande plage, où tout est cher, location de transats, scooters des mers, kayaks. On se croirait encore une fois à Lacanau. Au loin cependant, près de gros rochers qui semblent vouloir s’écrouler dans la mer, de petites plages plus cosy présentent une atmosphère moins touristiques que leur voisine. Malheureusement le temps ne sera pas de la parti. On aura tout de même éviter la grosse pluie et le retour se fera de nuit.

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Nous regagnons notre bivouac de Silent Beach et après avoir couché les filles, nous tenterons de ne pas nous endormir lors d’une partie de Yams endiablée. Victoire d’Agnès lors d’un dernier jet de dés, yams de 3, coiffant au poteau Julien d’une vingtaine de points ! En même temps je lui avais dis de ne pas la lâcher du regard car avec elle, bizarrement, on est toujours étonné de voir apparaitre des dés de nul part !


Part. 5 Koh Samui Chaweng

Un coup du sort de plus…

Sawat Di Khap ! Ça veut dire bonjour en thaïlandais ! Je vous apprendrais une expression chaque jour très utile pour vos voyages ici, et puis que ça fait déjà une semaine et demi, je vous initie à une expression supplémentaire : Kop khun khap, qui veut dire : merci ! Remarquez que le ‘Khap’ est utilisé à toutes les sauces, notre ami Gilou de Chiang Maï nous disait qu’il suffit de l’utiliser pour dire merci, bonjour, excusez moi, ça va … Notez cependant que ‘Khap’ concerne uniquement les hommes et le ‘Kha’ concerne les femmes. Ici la différence entre les hommes et les femmes est surtout remarquable dans les lieux de cultes où les dames sont priées d’avoir des tenus décentes, bien que dans certains temples même les hommes ne peuvent pénétrer en débardeur et caleçon. Sinon le reste du temps on ne ressent pas d’avantage de différence, la femme s’occupe des enfants pendant que les hommes bossent ou discutent au café, elle fait la cuisine pendant qu’il regarde la télé, en gros l’égalité homme femme à l’européenne quoi !

Il est quand même 10h du matin à Paris, c’est le bon moment pour sortir la tête du sable. On s’habituerait presque à ce lieu paradisiaque… Mais virez moi ce nuage là, baissez un peu le son des vagues s’il vous plait, les grains de sable décalez vous de ma serviette, merci c’est mieux comme ça ! Oui je sais, notre côté : contrôleur des moindre détails, nous perdra un jour, que voulez-vous on ne se refait pas.

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Après la farniente sur la plage, nous nous apprêtons pour rejoindre mon ami Philippe dans son appartement vers Chaweng. Il habite avec sa femme et ses deux filles dans un appartement tout confort, deux chambres, cuisine, salon avec télé et clim, une cuisine extérieure avec douche en plein air, dans une résidence de six ou sept logements entourant deux piscines et une terrasse couverte, le tout pour 8000 baths (240€) le mois et demi. C’est drôle d’attendre de se retrouver à plus de 10 000 kilomètres pour faire connaissance, avec Philippe on se côtoyait surtout au travail,  on se voit une fois par mois en groupe de suivi au conseil général et lors des séminaires mais jamais dans le cadre privé. Je suis heureux de constater qu’il est tout aussi cool dans la vie que dans le travail, et sa famille est adorable, sûrement l’occasion de se retrouver en France maintenant que le contact est fait.

Les filles barbotent dans la piscine pendant que nous discutons de choses et d’autres autour d’un apéro, avoir du temps pour nous entre adultes surtout pour se parler, ça manque souvent lorsque l’on voyage en famille, bien souvent ça se résume à ça : « ouai je te disais par rapport au problème que j’ai eu avec Véro… Oui je t’écoute chanter mon amour… oh c’est beau… et bien au début j’ai dis à Véro que… oui il est trop beau ton dessin !… Pour Véro c’était important que je lui dise que… oui j’arrive je viens jouer avec toi…« . Voilà ! c’est ça habituellement les vacances en famille, heureusement un mec inventa la piscine et là il créa une petite parenthèse inattendue pour les parents ! Dédicace à Frédéric.

Ciel, il est déjà 15h à Paris, nous décidons de quitter mon pote pour aller à Chaweng au marché de nuit. en route avec nos scooters, bien pratique au fait ce  bolide et tellement moins cher que le taxi au final, comptez 200 baths (6€) la journée.

Le marché est un immense bazar organisé, les échoppes de bouffes laissent place aux échoppes de vêtements, de jouets, montres ou d’autres accessoires inutiles pas chers. Pour Julien il est au paradis, il passe d’un stand à l’autre s’en jamais s’arrêter de manger, une brochette de viande par ci, une saucisse par là, je pense qu’il pourrait créer un sport national où le but serait de lâcher trois mecs dans un marché afin qu’ils dévorent le plus possible. Chose très pratique, il a pensé à mettre un t-shirt blanc, ce qui nous facilite le suivi de son menu festin au cours de la soirée, tiens une tâche de sauce soja, t’as mangé des brochettes ! Une tâche de sauce chocolat, t’as mangé des gâteaux.

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Le marché se termine par une petite fête foraine, alors ne vous emballez pas, j’ai bien utilisé le mot ‘petite’, ce qui veut dire en gros 3 stands de tir au fusil, 1 stand loto, un manège, une structure gonflable et des chaises volantes. Et encore malgré tout ça vous continuerez de vous imaginez un super truc et vous serez loin du compte. Prenons par exemple les chaises volantes que tout le monde connait, eh bien ici il s’agit de sortes de chevaux à bascule dont on aurait enlevé la tête et gardé juste le corps, le tout attaché à l’avant et à l’arrière par une tige en métal pouvant faire basculer la chaise à tout moment si l’enfant se penche trop sur les côtés, le tout relié à un moteur de 2CV qui ne s’arrête jamais de faire tourner le manège sauf si tu attrapes toi même la structure, ce que j’ai fait au bout d’un quart d’heure au bout duquel les filles n’en pouvaient plus de tourner en rond.

Et comme je vous le notais dans le titre, ‘le coup du sort’ arriva…. Je me rends compte soudain que je n’ai plus mon portable ! Je cours au scooter pensant l’avoir laissé dans le vide poche avant, mais bien sûr rien du tout ! Deux options soit je l’ai laissé dans ce fameux vide poche, malheureusement ici les scooters sont légions et collés côte à côte, le propriétaire du véhicule d’à côté à du se faire une joie de fouiller mon vide poche, soit je l’avais sur moi et j’ai fais le bonheur d’un pickpocket. Dans les deux cas je suis à poil de portable ! S’il y a bien un adage que je retiendrais lors d’un prochain séjour en Thaïlande : « viens sans rien si tu ne veux pas perdre ton bien ! ».

 Chuuuuuuuutes d’eau !

Ce jeudi nous partons avec l’idée de chercher quelques chutes d’eau, histoire de se délecter d’une eau moins salée que la mer, dans un cadre toujours aussi apaisant.

Direction Waterfall Hin Lad, à une dizaine de kilomètres de nos bungalows, à l’ouest de Koh Samui. Réputées comme parmi les plus belles de l’île, avec une demi-heure de marche prévue, cela ne devrait pas être une difficulté pour nos petites.

Montés sur nos scooter, armés de nos casques et lunettes, nous risquons déjà bien moins que n’importe quel touriste qui se la joue zizi rider à fond les ballons ! Une trentaine de minutes plus tard nous voici arrivés à l’entrée du chemin qui borde le cours d’eau jusqu’au cascade. Un temple paisible et caché dans la nature nous accueille comme pour nous souhaiter bon courage pour l’expédition. Une petite pensée pour Buddha et hop les filles prennent le leadership et nous emmène d’un pas décidé vers la cascade. Elles ont du mérite car le parcours est semé de cailloux glissants, de racines qui sortent de terre et de passages escarpés. Nous suons sang et eau, enfin c’est une expression bien que ! Pour Julien ce fut encore une fois l’occasion de se blesser, attaqué par une branche qui n’attendait que son épaule ! Pauvre de lui, ses brûlures solaires venaient à peine de se remettre, la peau séchée s’ouvrant à peine… j’ai l’impression de commenter une dissection lors d’une séance de travaux pratiques ! Désolé si vous êtes à table.

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En chemin nous faisons encore une fois la connaissance avec cette nature luxuriante propre à ces pays tropicaux. Des arbres aux feuilles immenses et épaisses, des arbres au tronc sinueux, des insectes macroscopiques, et une humidité !!! On a l’impression de marcher sous la pluie sans les gouttes d’eau qui tombent du ciel, tant nos vêtements sont mouillés. Un conseil, pour la monter allez-y en maillot de bain directement.

« Du haut de cette chute d’eau 20 siècles nous contemplent ! », c’est surement ce qu’aurait crié Napoléon, les pieds dans l’eau, le front face au soleil, si son esprit de conquête l’avait poussé jusqu’en Thaïlande et que les chutes d’eau étaient considérées comme une création de l’homme ! Avec des si vous l’aurez remarqué, on refait le monde.

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C’est vraiment très beau ! La baignade dans cette eau presque fraîche et limpide, j’insiste sur le presque, nous hydrate de notre expédition éreintante. Quelques plongeons, quelques photos, une distribution de graine aux poissons et déjà l’heure des moustiques à sonné. Il est temps de rentrer s’il on ne veut pas ramener une Stéphanie et une Agnès dans le même état que Pierre Richard dans le film « la chèvre » ! C’est à dire gonflées de partout !

Le retour se fait plus rapidement mais plus facilement, les descentes sont bien souvent plus techniques que le montées. Pour parfaire notre expédition, il est une tradition que nous respectons au plus haut point depuis notre arrivée dans ce pays : la brochette ! Dès que nous approchons d’un marché, les oreilles et les narines de Julien se tendent vers l’avant, la respiration se fait haletante, la salive abondante, il s’écrit alors : « BROCHETTES !!! », à ce moment là nous savons qu’ils nous restent que peu de temps pour se parquer (comme disent les canadiens), et s’installer devant l’étalage d’un vendeur de viandes cuites, avant que le système digestif de notre ami ne soit en hypoglycémie.

Le ventre plein, nous quittons la ville de Nathon. Tree House nous accueille telle un lieu familial déjà encré dans notre quotidien, d’ailleurs les enfants ont déjà opté pour le mot ‘maison’ en parlant de nos bungalows. Le futur départ pour Koh Phangan promet déjà d’être riche en émotion.


Part. 6 Koh Samui Koh Phangan

7 ans déja !

Ce matin c’est réveil en fanfare dans le lit avec Emy, cette jeune demoiselle fête ses 7 ans et nous comptons bien lui faire sa fête ! Dès le saut du lit, après un petit déjeuner copieux : pudding au chocolat et céréales ! Notre jeune fille est prise en main par la masseuse de la plage, le kiffe total pendant une demi heure ! Notre bébé se fait dorloter et chouchouter comme elle l’aime et nous, on kiffe la regarder dans cet état !

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Une fois la Cléaline’s family sur le pont, nous embarquons tout ce petit monde découvrir le Big Bouddha dans le temple Wat Pra Yai, oui je sais j’ai prononcé le mot temple deux fois (en français et en thaï), c’est bien il y en a qui suivent ça fait plaisir, enfin j’ai compté les adresses IP et y a pas de quoi sauter en l’air non plus, vous n’êtes pas plus de dix à avoir fait le rapprochement. Nous découvrons donc ce Bouddha juché sur son immense perchoir d’une cinquantaine de marches, permettant un point de vue sur la mer et les villes alentours. Dommage qu’au moment de notre visite de nombreux travaux affectent la décoration qui fait bien souvent le succès de ces lieux de culte.

Nous partons pour le Paradise Farm Park. 3/4 d’heure de route avec des montées presque renversantes (heureusement que les scooters sont de bonne qualité), pour arriver dans un parc lui aussi perché en plein cœur de la forêt où nous accueillent dès l’entrée, une horde de pigeons aux multiples couleurs.

Un homme nous tend une poignée de graines et nous voici dans une cage de perruches qui nous assaillent, impressionnant parfois les enfants tant leur gourmandise peut être insatiable, et encore cela n’est rien comparé aux pigeons. Ces derniers se battent même perchés sur nos bras, pour picorer un maximum de graines, deux écureuils nous amusent en grimpant sur nos épaules à la recherche d’une matière tendre à grignoter, et Julien s’est lié d’amitié avec un iguane, cet animal lui va comme un gant ! Je pense déjà à noël et l’idée de lui en acheter un !

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Nous prenons la pose avec d’énormes perroquets et Agnès se fait accrocher la joue par l’un des volatiles, manquant de peu de se faire blesser à l’œil. L’animal est aussitôt grondé par la dame qui s’occupe des animaux, enfin quand je dis gronder, ça ressemblait plus à : « roooo c’est vilain de faire ça, tu arrêtes ok ? ». Affublé d’une balafre à la joue, Agnès ne se démotive pas et nous poursuivons la rencontre avec les autres animaux :  les biches et leurs faons, les émeus,  et les petits poissons agrémentent le reste de la visite.

Dommage que les singes ne soient plus les locataires de cette petite ferme. Pour nous consoler de l’absence des primates, un petit repas en terrasse avec vue sur la vallée et la mer, baignés de rayons de soleil éclatants, nous terminons la visite de ce parc par la piscine à débordement. Le lieu est paradisiaque… On pourrait passer la soirée ici.

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Lors de notre retour, pile au moment de notre passage près du port de Nathon, nous admirons le couché de soleil ! A croire qu’il attendait notre venue avant de partir.

Le soir, lors du repas, Pamela offre à Emy un gâteau avec bougies, parfaitement décoré ! C’est avec nostalgie que nous fêtons ensemble l’anniversaire de notre fille de 7 ans. Ces instants qui nous rappellent à quel point le temps passe vite… très vite. Profitons-en !

Koh = Île

Nous profitons de notre dernier petit déjeuner sur l’île de Koh Samui. La nostalgie nous accompagne lors de ce dernier moment de vie quotidienne dans ce temple de la zénitude qui fut pendant une semaine notre havre de paix. Je tiens à le dire, nous avons découvert un coin de paradis et nous risquons de faire payer très cher le prix pour obtenir cette formidable adresse, ah mince, j’ai mis le liens dans les articles précédents…

Les valises sont faites, les scooters sont rendus, Philippe arrive avec sa petite troupe. Nous chargeons le 4×4, disons au revoir à Pamela et Kaï et avant de partir, il est de tradition de taper sur le gong pour annoncer notre départ. Le bruit résonne encore dans nos cœurs.

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Direction Petcherat pour rejoindre le bateau qui nous emmènera à Koh Phangan. Le trajet est rapide et nous accostons sur l’île sous une chaleur étouffante. La chasse à l’hôtel promet d’être ardue. Julien repère un taxi qui accepte de nous emmener pour 600 baths (18€), mais bien entendu, une fois installé il n’est plus question de cela, et nous devons débourser 800 baths pour respecter la soit-disant règle du 200 baths par personne adulte.

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On avait au préalable repéré un Resort au nord de l’île, Malibu Beach, nous prenons donc la décision de poser les filles là-bas et de prendre un scooter avec Julien pour partir à la recherche d’un hôtel bon marché mais très sympa. C’est difficile de passer après notre superbe bungalow de Koh Samui, il va falloir augmenter notre seuil de tolérance ! Après une trentaine de visite, entre bungalows qui ferait pâlir de peur un survivant d’un boat people et villas pour empereur russe, nous optons pour deux lieux assez distincts. Pour ma part le choix se portera sur le resort Buritara, présentant une chambre belle et lumineuse, une piscine bien agencée, un restaurant au prix compétitif, seul bémol, la plage qui n’est pas des plus belles de l’île mais qui permet d’accéder, via un petit détroit, à une plage plus agréable près des taxi-boats en plus, si on veut se faire un tour de l’île, le tout pour 1600 baths (38€).

Nous rentrons prodiguer nos précieuses informations à nos femmes et le choix est fait, ce sera le Resort Buritara. Nous passons la soirée sur la plage, servi par un restaurant où la patience est une vertu mais la musique est top, rien de mieux que le roi Bob Marley pour faire vibrer vos vacances : « One Love ! One Heart ! Let’s get together and feel all right ».


Part. 7 Koh Phangan Snorkeling

Le passeur

De bon matin nous profitons du dernier et unique petit déjeuner au Malibu Beach Resort et tant mieux ! Déjà que le responsable nous a fait payer 800 baths de plus pour rajouter un matelas au sol pour la petite, on se fait réprimander par les serveuses car nous arrivons à table à 11h alors que la fin du service est indiqué 10h30 sur le papier, mais dites le si ça vous dérange qu’on dépense de l’argent dans votre hôtel ? Ça nous motive d’autant plus à quitter ce lieu sans regret.

Avec Julien, on va réserver deux chambres dans le fameux Buritara Resort repéré la veille et on négocie pour qu’ils viennent nous récupérer au Malibu.  Au passage on réserve auprès d’une compagnie de taxi-boat, une journée snorkeling. Il faut savoir que sur certaines parties de l’île, il n’y a pas de route praticable donc soit tu fais de la rando soit tu paies un taxi-boat. Le rendez-vous est à 10h avec visite de trois plages différentes, deux pour des spots de découverte sous-marine et une pour un repas sous les cocotiers. Lorsque tu réserves une prestation en Thaïlande faut pas être regardant sur l’organisation, tu peux passer entre les mains de cinq ou six personnes différentes et encore tu n’auras toujours pas rencontré la personne qui va s’occuper de ta sortie le jour J. C’est un peu à la ‘one again’ !

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Résultat, l’après-midi se passe en mode farniente dans notre nouveau lieu de villégiature sur Koh Phangan, les femmes sont ravies du lieu et les filles sont ravies de la piscine. Au passage, la responsable ne nous a même pas facturé l’extra bed du coup ça fait 1300 baths par nuit, que du bonheur pour ce super lieu.

On parfait le bronzage en lisant sur le bord de la piscine, on profite, on kiffe !

Le soir nous décidons de nous rendre au centre du village, bon pour cela il faut traverser le fameux détroit qui sépare l’hôtel de cette partie du bourg, et là … on se rend compte que le niveau de l’eau est monté, ça s’appelle la marée. Heureusement passe par là un pêcheur qui vient de ramener dans ses filets un gros paquet de poissons. Nous voyant désabusés sur la rive, il accepte de nous faire passer à tour de rôle de l’autre côté, pour le remercier de ce dur labeur supplémentaire nous lui donnons quelques baths, il est vraiment tombé à pique.

Nous prenons place dans un restaurant donnant sur la jetée où accoste les navires revenant de la pêche. La carte est comme tous les autres restaurants du coin, les tarifs affichés sont honorables, le cours du Pad Thaï (plat typique de nouilles et légumes) et de l’Ice Tea (boisson préférée de Julien et Cléaline, les jours de grande chaleur ils peuvent en ingurgiter une dizaine de canettes) sont assez bas. Lorsque tu pars à l’étranger il faut vite repérer les plats typiques ou ceux que tu adores commander afin de comparer les cartes des restaurants, ça permet de se faire rapidement une idée.

Alors le problème avec un port de pêche c’est que tu as l’odeur qui va avec, et l’odeur des calmars qui sèchent pour vous donner un exemple, c’est comme lorsque tu montes dans un ascenseur et que le chien du voisin arrive de promenade par temps de pluie… ça vous donne une petite idée ? Heureusement l’odeur va et vient, ça nous laisse quelques répits pour profiter des plats, mais ça sera bien la dernière fois qu’on vient ici, qu’on se le dise.

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Le retour se fait à corps défend, Julien ne se voit pas, mais alors pas du tout porter les filles une par une pour traverser le détroit. Il arrive à négocier avec un couple de thaïlandais passant par là avec leur gros 4×4, de nous emmener pour 150 baths. Qu’est ce qui peut être motivé quand il le veut celui là !

Qqui qui qui sont les Snorkies ?

Réveil aux aurores, enfin presque car le soleil se lève tôt en Thaïlande, c’est l’hiver ! On sort de notre bungalow de luxe, plus rien à voir avec les bungalows en bois des hippies qui sont venus à l’assaut des plages thaïlandaises à la recherche du nirvana. Il va falloir allez bousculer la famille Julien car on a rendez vous à 10h avec le taxi-boat, aujourd’hui c’est snorkeling ! Non c’est pas possible ? Dites moi pas que c’est pas vrai ? Ils sont là, fiers et heureux de nous accueillir avec le petit déjeuner ! Mais c’est un mirage ou bien ? J’en ai les larmes aux yeux, je peux désormais mourir tranquille après avoir vu ce miracle se produire un jour !

Allez trêve de palabres, on a de la route, enfin je veux dire de la flotte à traverser ! On loue des palmes, on emprunte les masques et les tubas et on monte dans le taxi-boat. Un gentil monsieur, sosie non officiel de Henri Salvador mais sans dent enfin presque, il lui en reste une qui pendouille encore devant, du genre à se demander : « mais qu’est ce que je fous la toute seule ! ».

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Premier arrêt : la plage de Ao Haad Thong Lang, et comme en thaïlandais la plage se dit ‘Ao’, on évitera les répétitions. Les filles nous accompagnent lors de cette première sortie à l’eau. Passées les premières étapes un peu stressantes du masque mal placé, du gilet de sauvetage qui remonte et des premières tasses à l’eau salée, la découverte des poissons colorés sous l’eau fait mouche ! « Ooooooohhhh maman y a plein de poissons sous l’eau ! », enfin avec un tuba dans la bouche ça donnait plutôt ça : « mummman blllreeuuonnnn looooo ! ».

L’exploration est assez sportive car il faut rassurer Emy, et répondre au diverses sollicitations d’Agnès qui découvre elle aussi, avec excitation que la faune sous marine est super belle ! Malheur ! Elle ne peut pas faire de selfie avec son téléphone, elle a oublié de télécharger l’application waterproof ! Damned !

La suite des explorations se fait dans l’ordre suivant : Haad Kom et Bottle Beach où l’on profitera de la pause pour se délecter de notre Pad Thaï favori. Que la vie est belle avec un peu de sable fin, de soleil et d’eau turquoise ! Bon je vais pas vous mentir en vous écrivant cette phrase bidon : « dans ces moments là, on se dit que l’argent n’a plus d’importance ! », tout ça c’est bien joli à décrire mais c’est pas gratuit, c’est un peu comme la pub pour la carte bleue : « pour le reste, il y a Eurocard Master Card ! ».

Après avoir fantasmer sur l’apparition d’une raie manta ou d’un requin baleine, on rentre au bercail. Le taxi-boat raccompagne les filles à l’hôtel et nous ramenons le matériel au club de snorkeling. Pour le retour on se réserve deux scooters, ainsi on se dit que la soirée restaurant se fera sans les services du passeur ! Alors pour louer un scooter en Thaïlande faut un passeport si t’en n’a pas, tu laisses ton pote en caution pendant que tu vas chercher tes papiers. En gros si tu es plein de mauvaises intentions dans ce pays, tu finis avec dans tes bagages : des palmes, des tubas, des matelas et des scooters gratuits ! Mais comme nous ne sommes pas comme ça, je suis revenu chercher mon pote Julien qui attendait patiemment près des brochettes.

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Note pour plus tard, à Koh Phangan il y a des sacrées côtes, j’appellerai même ça des montagnettes ! Donc si on vous propose des scooters moins chers que d’habitude changez de chemin, où vous risquez de devoir pousser la machine avec vos pieds ! Après quelques frayeurs de parcours on a tout de même réussi à se trouver un petit restaurant sympa, les pieds dans le sable de la plage de Haad Salad. Quand tu pars en voyage sans avoir prévu quoique ce soit, faut pas perdre de vue que tu vas te prendre des râteaux ou tomber sur des plans foireux au début mais qu’avec un peu de patience tu seras gagnant car tu trouveras la pépite ! Dédicace à l’hôtel Tree House de Koh Samui.


Part. 8 Koh Phangan / Koh Tao

Oh mon bateau !

Après avoir remercié notre charmante hôtesse de nous avoir accueilli dans ce beau Resort, nous rejoignons le port de Thong Sala pour embarqué. Le départ est prévu à 12h30 mais le temps de charger les bagages et la foule ça laisse le temps pour quelques brochettes !

1h45 de traversée qui me paraissent interminables… Heureusement que ma fille commence à maitriser le 1000 bornes ça permet de varié les plaisirs, ce n’est pas que je n’aime pas chanter, d’ailleurs je sifflote un peu partout, douche, travail, dans la rue, mais passer plus d’une heure à chanter avec les filles les hits de l’été ça va 5 minutes, on est plus à la chasse aux éléphants, on a fait du chemin depuis Chiang Maï.

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Les heures filent et on regrette déjà tous les repères que nous avions à Koh Phangan, et que dire de Koh Samui avec notre bungalow préféré au Tree House. On se dit que si Koh Tao ne fait pas l’affaire on reprend un ferry directe pour y retourner. C’est fou tout de même comment l’homme a besoin de son confort et de ses habitudes. La peur de l’inconnu l’incite bien souvent à battre en retraite avant même d’avoir vécu, essayé ou enduré.

Arrivés sur le débarcadère de Koh Tao, dans la baie de Mae Haad. Ce qui nous interpelle dans un premier temps c’est la taille de l’île. Elle est assez petite, le guide du routard indique 21 km2, soit 3km sur 7 ! C’est ouf ! La distance d’un semi-marathon ! Allez Agnès mets tes baskets et fait nous le tour de l’île…. bon elle a décidé de se mettre en off pendant la durée des vacances, oh ça va, c’est pas comme si cette année elle n’avait pas acheté 3 paires de baskets Nike, une pour chaque 600 bornes effectuées, une dizaine de maillot de running, deux ou trois collants pour affronter les diverses saisons, et je ne vous parle pas des 3 ou 4 portes Iphone qu’elle a du user. Elle a bien droit à un peu de repos, profitez en pour essayer de la devancer sur l’application Nike+ Running avant la rentrée parce que après c’est trop tard.

On dépose les filles à un bar terrasse plage, et on file faire tous les hôtels du coin dans le quartier de Sairee Beach. Une petite allée jonchée de petites échoppes pour faire des emplettes, des salons de massages, des écoles de plongée, des restaurants et des hôtels. On va vite prendre gout à se promener par ici.

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Beaucoup d’hôtels sont complets ou trop chers. On fini par valider deux bungalows pas super classes dans le Island Dive Club à 1200 baths la nuit. Au passage, on trouve un Resort vraiment appétissant Le Sairee  Cottage qui propose même dans sa structure deux piscines et un club de plongée. Nous commençons par discuter avec la responsable à l’accueil mais pour ce soir un seul bungalow en bord de mer est dispo et pas dans nos prix. La dame nous propose en revanche, demain, un bungalows pour trois personnes et un bungalow pour deux, quelle aubaine, on lui ok banco ! « Combien êtes vous ? » – « Bah 6 pourquoi ? » – « Ah non je ne peux pas vous louer une chambre de deux c’est bien trop petit, par contre je peux vous louer deux bungalows de 2 places avec celui de 3. » – « Mais si on vous dit que ça nous gêne pas que notre enfant dorme près de nous ! » – « Oui, mais non ! ». C’est dingue, la nana nous fait un caca nerveux parce que Julien propose de mettre sa fille dans le même lit que lui et sa femme et on nous fait un procès d’intention dans le pays où le tourisme sexuel des mineurs est roi… on aura tout vu ! Nous rentrons tout penauds de notre maigre trouvaille mais avec la ferme intention de chercher à nouveau demain un hôtel qui correspondra davantage à nos attentes. Pour l’heure il est temps d’aller installer nos valises dans notre cabane de Robinson et de profiter de la mer. Le temps pour moi également de m’inscrire à deux plongées dans un club près de la mer. 2 000 baths (60€) pour 2 plongées c’est honorable, en plus avec le système PADI t’as pratiquement rien à faire, c’est tout juste si ce n’est pas eux qui te monte ton matos. Par contre l’heure va piquer les yeux, demain rendez vous à 6h45, ouah !

Je retrouve toute la fine équipe sur la plage pour profiter du coucher de soleil et les filles qui barbotent dans la mer, elles ont bien mérité de se défouler. Julien nous raconte une nouvelle fois comment il a fait preuve de pugnacité, il est retourné au fameux Resort afin de négocier à nouveau des places de bungalows, chance pour lui, une autre femme était présente à l’accueil, elle lui présente ce qu’elle aura demain, c’est à dire 1 bungalows près de la mer à 2500 baths et 1 autre à 1700 baths sans frigo, comment sans frigo ? On ne nous en n’avait pas parlé de ceux là ! Et du coup pour le surlendemain elle a un bungalow à 1700 baths qui se libère également, du coup il réserve tout ça afin de finir les vacances en beauté et ne faire qu’une nuit dans la cabane défraichie du Island. Tout est bien qui fini bien.

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La soirée se termine dans un restaurant choisi par Julien et dont la spécialité c’est ???? Des brochettes bien sûr, merci à ceux qui suivent. D’ailleurs ça me fait penser qu’hier une explosion a eu lieu en plein Bangkok provoquant des dégâts dans un lieu touristique. Alors premièrement ce n’était pas un lieu où nous sommes passés, mais plus important c’est que nous n’étions pas à Bangkok ce jour là puisque nous étions à Koh Phangan, je remercie donc tous ceux qui, apeuré d’apprendre cette nouvelle de l’attentat, on sauté sur leur tablette ou portable, pour s’informer de notre état de santé, je viens de me rendre compte qu’il y a davantage de gens qui suivent le facebook d’Agnès qui ne lisent mon périple… en même temps je m’en doutais un peu, lorsque tu dépasses trois lignes de texte t’es bien référencé sur Google, mais t’es loin d’être lu par les gens. Ce n’est pas grave, le principal c’est que ça fera des souvenirs à lire pour Emy quand elle sera plus grande. Alors dédicace à me petite fille d’amour, lorsque tu liras ces lignes, si un jour tu les lis, je te fais un gros bisous et je sais d’avance que tu seras devenue une belle personne, je t’aime, ton papa.

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Blurp blurp

J’ai toujours su que je n’avais pas le pied marin, surtout le matin. Durant ma jeune expérience de plongeur j’ai rapidement appris une chose sur moi même, je ne dois surtout pas, mais alors surtout pas manger ni boire quelque chose avant de monter sur un bateau le matin, sinon c’est la digestion à l’envers assuré. Mais à 6h45, lorsque tu es là, devant la mer, à attendre qu’on te dise que le bateau est prêt, regardant la mer et le soleil qui se lève, tu prends ta petite tasse de café sucré, et sans t’en rendre compte, tu te remplis le gosier naturellement, sans même penser aux conséquences. Et lorsque le responsable de la plongée te propose un remède contre le mal de mer, toi, si sûr de ton coup tu refuses gentillement, car ton corps n’a pas encore fait le lien entre ce que tu as ingurgité et la houle qui va secouer ton estomac… Erreur !

A peine avait on mit le pied sur le bateau que les vagues faisaient sentir leur force et leur cadence soutenue. Le problème c’est que sur un zodiac tu peux encore avoir un tangage modéré car il ne dépasse pas une dizaine de mètres, mais lorsque comme à présent, tu te retrouves sur un bateau d’une vingtaine de mètres, lorsque la proue du bateau gagne son point le plus haut soulevé par les vagues, la poupe peut se retrouver à une bonne dizaine de mètres plus bas, alors imaginer le va et vient incessant de bas en haut que fait votre corps dans à ce moment là ! Je vous laisse éprouver la sensation, multiplier là par l’infini et vous aurez encore du mal à voir de quoi je parle.

Mon estomac finissait de se retourner pour la troisième fois et déjà je sentais un moment d’accalmie, pile poile le temps de me préparer, mettre la combi, la ceinture de poids, la bouteille avec le gilet, vérification de mon binôme sans lui vomir dessus et hop dans l’eau ! Enfin, le seul endroit où tu n’as pas le mal de mer c’est dans l’eau, étrange non ? Bien que…. lorsque tu as passé un peu de temps sous l’eau sans ressentir la houle, ça peut te surprendre lorsque tu te retrouves à la surface balloter par les flots.

45 minutes de plongée sur le site de Chumpon Pinnacle et déjà il est temps de refaire surface, l’un des membres de la palanquée est déjà sur réserve, c’est à dire 50 bars, c’est à dire pour ceux qui n’y connaissent rien qu’il est temps de remonter sinon tu vas te retrouver à siffler la bouteille de ton voisin s’il est assez gentil pour te la prêter. On a vu de tout : des murènes, des mérous, des poissons papillons, des poissons perroquets, un poisson coffre jaune… je ne vais pas vous faire tout l’historique vous n’aurez qu’à demander à Jo Plongeur, mais c’était une belle plongée. La remontée sur le bateau se fait aisément et je me sens gagné par l’appétit ! Victoire des ananas ! Pas bien de croire que t’as pas le mal de mer, 10 minutes plus tard ce petit déjeuner finissait dans l’eau pour nourrir les poissons. Décidément cette matinée ne sera pas sous signe des plus digestes. En route pour le site White Rock, et oui deux plongées en une matinée, c’est la mode sur Koh Tao. Faut dire qu’ils ont de quoi trimballer beaucoup de matériels sur le gros bateau alors ça serait dommage de rentrer après avoir fait 3/4 d’heure de traversée.

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La deuxième plongée est tout aussi belle, seul bémol tout de même c’est la couleur des coraux, je suis toujours aussi peiné que depuis le jour de ma première plongée en mer aux Maldives avec mon cousin Samy. Le site superbe, pas mieux depuis, mais des coraux tout blancs dévasté par un cyclone. Depuis les coraux de couleurs comme dans les émissions de télé restent pour moi, un mythe.

Je retrouve non sans un bonheur infini le plancher des vaches. Le sol m’a décidément manqué pendant ce périple. J’ai d’ailleurs du mal à ne plus ressentir le tangage mais sur la terme ferme. Heureusement, un bon massage à la noix de coco en compagnie de sa chérie, rien de mieux pour vous détendre. Alors bon les massages thaïlandais, et je ne vous parle que des officiels, pas de ceux que l’on fait à l’arrière de la boutique avec un supplément douteux, ne sont pas les massages balinais ou autres massages qui consiste à caresser délicatement la peau dans le sens du poil, non ! Le massage thaïlandais c’est tonique, vivifiant, ça vous rappelle que ce pays est à la fois jolie, beau et paisible de prime abord mais qu’il est tout aussi violent et parfois blessant. Il ne faut surtout pas hésiter à dire aux masseuses si vous trouver le massage un peu trop rude, pour ma part je n’ai pas eu le temps, après avoir écrasé mes trapèzes avec ses avants bras je ne pouvais plus bouger.

Une bonne nuit dans notre nouveau bungalow grand luxe, rien de mieux pour se remettre d’aplomb….

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Part. 9 Koh Tao

Oh les poissons !

Après le petit déjeuner, on se retrouve entre amis sur la plage pour faire un point sur l’organisation de la journée : Julien va s’informer du prix de la location des quads, je vais demander le prix des taxis, Agnès se charge de demander le prix des taxi-boat en n’oubliant pas de les prendre en photo, et Stéphanie se charge de connaître le prix des transats! Verdict : Les scooters à 200 baths chacun, la journée sont les moins chers, ils remportent la palme du meilleur plan, arrive en seconde position les quads avec 600 baths chacun et le taxi arrive derrière pour 1500 baths. Je ne vous parle pas du prix des taxi-boat tant la mer semble assez agitée.

On hésitait pour la baie Mango mais finalement vu l’état de la route pour y accéder on opte plutôt pour la baie de Tanote, plus à l’est. En moins de 2 kilomètres, on comprend pourquoi tant de gens louent les services d’un taxi 4×4 ! La route bitumée était déjà assez chaotique mais alors ce qui nous attend après en s’approchant des plages est encore pire ! Ce n’est pas seulement des routes de terres, mais des routes parsemées de trous que je ne peux appelé nid de poule mais plutôt nid d’hippopotame, avec en prime, quelques gros rochers pour rajouter un peu d’épices à l’aventure, bah oui comme si c’était déjà trop facile. Bon autant vous dire qu’on a laissé les scooters au premier virage de terre et qu’on est descendu à pieds, au grand désarrois de Cléaline et son père qui ne sont pas des marcheurs… autant le coup de fourchette est quasi parfait, autant la nage ne pose aucune problème, autant la marche c’est carrément la calamité ! Tout le monde a sa cryptonite !

Arrivée à la plage de Tanote Bay on découvre un petit coin charmant coincé entre des rochers, avec un petit restaurant et quelques bungalows qui bordent la plage dans les hauteurs. Nous enfilons rapidement nos masques et nos tubas et là, c’est une grande surprise ! Des poissons à gogo, des rouges, des verts, des bleus, des toutes les couleurs, des petits, des gros, même une raie ! Une raie ??? Ah non ça ce sont les fesses de Julien qui  a oublié d’attaché son maillot de bain. Les filles sont réjouis, c’est magique, comment autant de poissons avec autant de personnes pour les regarder…aïeu ! mais c’est qu’ils mordent ces bestioles ! Ah ok, je viens de comprendre, dans le guide il parlait justement que ce genre de plage est une sorte de piège à touristes, les locaux nourrissent les poissons afin de les attirer et d’attirer par la même occasion les voyageurs attirés par le spectacle. Du coup des poissons aucunement craintifs voir même carrément agressifs ! Bon ne vous imaginez pas non plus le remake des dents de la mer mais c’est tout de même surprenant de se voir grignoter le mollet par un poisson de 10 cm de long !

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Pour le retour on cède aux exigences de nos amis et on monte dans le taxi 4×4. Une véritable montée épique, digne des attractions à sensation. Heureusement pour notre porte-monnaie, le retour en scooter se fera sans égratignure, ici la caution ça n’existe pas, tu abîmes le scooter tu le repaies ! C’est la location à la mode thaïlandaise. On fini comme d’habitude notre aventure sur la plage, bien après le soleil couchant, pendant que les filles font un bain de nuit. En vacances tu fais vraiment ce que tu veux… le retour à la réalité promet d’être compliqué.

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Le grand bleu

Dernier jour à Koh Tao. Après un petit déjeuner dans un café qui se la joue ambiance Starbuck, je rejoins le club de plongée de l’hôtel. Ca parait mieux organiser que le club précédent, le matériel est rapidement rangé dans des sacs avec des numéros, chacun à le sien, toutes les bouteilles sont déjà pourvues dans le bateau. Quelques plongeurs en tuba se joignent à l’équipe, c’est également un bon moyen d’accéder à des spots sympas plutôt que de risquer sa vie en scooter ! La présentation est en anglais, le briefing est en anglais, alors autant vous dire qu’il faut être attentif, mais je ne me débrouille pas si mal, heureusement que je commence à être un habitué des règles de sécurité d’une bonne plongée, merci Puteaux Plongée ! Pour la compréhension ça le fait, mais pour la discussion ça se complique un peu plus, de toute façon dans l’eau ça se limite à : Ok ? Pas ok ? T’as vu ? Il te reste combien d’air dans ta bouteille ? et c’est tout ! Donc pas besoin d’aller chez Wall Street Institute, mais c’est vrai qu’après une bonne plongée t’aimerait bien discuter davantage de ce que tu viens de voir au fond. Tiens des français ! Ah ils ont fait du snorkeling… pas grave on peut parler quand même !

Ces deux plongées furent assez belles, toutes les couleurs, toutes ces espèces, avec en prime pour la fin du voyage la rencontre avec deux tortues de mer ! Roooo cette Gopro !!!  Pourquoi j’ai pas acheté une deuxième batterie ! Bon pas grave, le plus important reste gravé dans la tête, mais pour combien de temps. La plongée c’est mon petit monde à moi, en tant que wonderdad c’est important de s’octroyer du temps pour soi, ça permet de se ressourcer, de gagner en hauteur, de prendre du recul et puis surtout, n’oubliez pas que j’ai deux femmes à la maison, alors quelques minutes dans le monde du silence ça détend…

Le retour se fait sous le soleil qui revient, serait-il décidé à nous dire aurevoir ? Le périple passe mieux que l’avant veille, pas une envie de passer la tête par dessus bord ! C’est ça les plongées de l’après-midi, l’estomac est mieux réveillé.

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je rejoins mes amis et ma petite famille sur la plage, on a décidé de se faire un massage tous les six! On pénètre dans un salon ouvert face à la mer, avec le soleil couchant, il y a tout ce qu’il faut au tableau pour finir ce séjour en beauté ! Bon autant vous dire qu’au bout de dix minutes de massage les filles n’en pouvaient plus, elles étaient mortes de rire à chaque fois que les masseuses les touchaient ! Le salon c’est transformé en show à la sauce Emy et Cléaline. Pour nous remercier de les avoir autant fait rire, les masseuses nous ont gratifié d’un petit tarif. Note pour plus tard, en Thaïlande si tu veux des ristournes vient avec tes enfants, ils en sont friands ! Belle rime !


Part. 10 Koh Tao / Paris

Mes chers parents je pars….

Oh je sens poindre quelques larmes du coin des yeux lorsque vous vous remémorez cette scène poignante du film « La famille Bélier », qui soit dit en passant, fait la part belle à Sardou, j’ai même cru que le film était réalisé par lui même.

On se retrouve à l’accueil de l’hôtel où nous avions été si bien accueilli il y a trois jours de cela… en face le restaurant qui nous a reçu tant de fois, enfin toutes les fois ou Julien avait faim…on regarde une dernière cette vague qui n’atteindra jamais la dune, tu vois, comme elle je reviens en arrière, comme elle je me couche sur le sable et je me souviens… Heu… Joe Dassin sorts de ce corps ! Une fois la petite famille apprêtée, on rejoins le local où nous avions réservé les billets pour le bateau et le bus, direction Surat Thani, pour prendre ensuite un train de nuit jusqu’à Bangkok. En espérant retrouver au passage, le passeport d’Emy à l’aéroport, car je vous le rappelle, pour ceux qui suivent nos aventures, que cela fait deux semaines que je m’acharne à savoir où se trouve le précieux document.

Tout le monde dans le pick-up, et quand je dis tout le monde je pèse mes mots : nous six avec les enfants, plus un couple de jeunes français, plus les valises de tout ce petit groupe, ajoutez à cela deux sacs de randonnée de deux voyageurs étrangers qui eux, montent dans le véhicule. Autant vous dire que dans ce moment là, on repense à notre poète nationale, si mal reconnu et pourtant si adulé par la ménagère de plus de 60 ans, je veux bien sûr parlé de Patrick Sebastien : « Ah qu’est ce qu’on est serré, au fond de cette boîte, comme des sardines, comme des sardines ! »

Arrivée au port, on pose les pieds sur le quai d’embarquement, il est 9h25 plie poil cinq minutes avant le départ, c’est impeccable on aura pas trop à attendre, belle organisation ! Oh la, oh la ! Je parle trop vite, j’ai oublié que le Thaïlandais, en plus d’être souriant parfois, d’être un amoureux des enfants, un mange tard, un lève tôt, un chauffard et un sniffeur de menthol (oui j’ai découvert qu’ils avaient souvent un truc collé dans le nez, en fait il s’agit d’un stick mentholé qui dégage le nez, certains en deviendrait même accro, il ne faut pas que j’oublie d’en prendre pour mon pote Fadhel), et bien le Thaïlandais ne rime pas avec organisation mais avec débrouille. Donc nous voici avec une queue de 150 mètres de touristes devant seulement 2 guichets et qui, comme nous, espèrent partir à 9h30. Je me retrouve à faire le pied de grue dans une ruelle qui permet tout juste de laisser passer les piétons, la file de voyageurs et de temps à autre un quad, un scooter ou tout autre engin qui pourrait allégrement te rouler sur les pieds.

Trois quart d’heure plus tard j’accède enfin, tant bien que mal, au guichet réservé au départ pour Surat Thani. Les billets en poche je m’empresse une nouvelle fois de penser trop vite : « génial on va pouvoir enfin embarquer ! », STOP !!! Comme dirait la pub, quand y en a plus, y en a encore ! Alors pour vous la faire courte, j’en déduis, avec quelques français dans la même situation d’attente que moi et qui caractérise tant, les moments d’attente lors des grêves de la SNCF avec encore moins d’information, c’est dire si on n’en savez rien de ce qu’il se passait et si nous allions pouvoir embarquer un jour ! Nous pensons tout de même, à voir l’agitation face au port et les aller-retours des bateaux, que le Thaïlandais ne prévoit pas, il prend les réservations quitte à faire du surbooking et ensuite il avise. Du coup le premier bateau pour Surat Thani est bien parti à l’heure mais un autre est affrété pour le surnombre. La situation est assez cocasse, des centaines de gens attendant qu’on leur donne des informations, collés les uns aux autres, avec leur petit autocollant de couleur sur le maillot indiquant leur destination. Je découvre alors, encore une fois pas mes propres moyens c’est à dire en parlant à mes potes de galère, que le bateau passera sûrement par Koh Phangan, Koh Samui et enfin par Surat Thani. Donc en gros les autocollants jaunes, bleus et rouges, dans le même bateau ! ça va faire une belle boîte de Smarties tout ça !

En m’attendant les filles Stéphanie et Agnès occupent les filles comme elles le peuvent pendant que Julien cherche des ultimes brochettes à se mettre sous la dent. 10h30 on embarque. Sachez que si vous prenez un bateau en Thaïlande c’est le premier monté qui est le dernier parti car après faut que tu récupères ta valise qui a été la première installée dans le bateau, comme une reine, on a pris soin d’elle, on l’a entreposé délicatement dans un coin, et on lui a dit à tout à l’heure, juste avant qu’elle reçoive sur la gueule une centaine d’autres valises ! Et quand tu descends du bateau, tu n’as plus qu’à attendre de récupéré les miettes de ce qui était, du temps jadis, ta valise ! Partant de ce postulat, on ne se presse pas pour monter.

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Premier arrêt : Koh Phangan. Je dis au revoir à mes nouveaux compagnons d’infortune, un couple de Lyonnais qui partent faire la Half-moon sur l’île de Koh Phangan. Comment ? Je ne vous ai pas parlé des Moon Partys ? Shame on me ! Alors il faut savoir que cette partie là de la Thaïlande est réputé assez tranquille, voir familiale, comparé à Phuket plus à l’ouest et qui s’apparente davantage à un Saint Tropez asiatique, voir même un Ibiza bis. Du coup, pour palier à ce manque de fun et d’Extasie probablement, les locaux où plutôt les expatriés qui ont vu ce potentiel financier en Thaïlande, ont inventé les Moon Party. Il s’agit d’organiser des rêves party sur les plages toute la journée et surtout la nuit, pour fêter : la pleine lune, la demi-lune et la nuit sans lune. Quand je repense à toutes ces fois où, avec Julien, on a montré notre lune et personne n’a fait la fête pour autant !

Bref, c’est les trois-quart du bateau qui se vide ainsi sur l’île, on va avoir de la place ? Comment ça nous aussi faut que l’on descende ? Ah bah oui ça aurait été trop simple. Il faut que nous récupérions le bateau qui était le notre à 9h30 et qui attend encore sagement à quai. Donc rebelotte, on sort du bateau, je récupère les valises avec une première victime, la valise de nos amis Stéphanie et Julien. On fait la queue pour le nouveau bateau, installation et départ pour Koh Samui. Arrivé sur la deuxième île, nous sommes heureux de constater que cette fois ce n’est que les autocollants rouges qui sont tenus de sortir, les bleus étant déjà arrivé sur Koh Phangan. J’ai envie de crier que je ne suis pas qu’un simple autocollant, je suis un être humain, mais je m’abstiendrai par respect pour ce personnage si incroyablement mal considéré, je veux bien sûr parlé du père de Dumbo, Elephant Man.

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Donsak, terminus tout le monde descend ! Il s’agit maintenant de récupérer le bon car. Alors le mec sur Koh Tao nous avait dit que l’on devait rejoindre l’aéroport avec nos tickets, on se dirige donc vers l’autocar qui prend cette destination. Après avoir charger les bagages en soute, une femme nous indique que nos billets nous permettent de nous rendre à Surat Thani centre ville ! Misère… On ressort toutes les valises, mais Stéphanie a la bonne idée qui me fera gagner du temps, je reste dans ce car direction l’aéroport pour récupérer le passeport de ma fille, moyennant 150 baths de plus pour le changement de destination, et quant à eux, ils rejoignent le centre ville, on se retrouve après. Julien me confie son portable afin que je puisse les joindre et me donnant également le code PIN.

Je prends position dans le car et remarque, dans la partie de la mer qui borde le quai, un aileron sortant de l’eau, et là, un dauphin qui saute en dehors de l’eau, je bondis comme un fou sur mon siège ! Les voyageurs interloqués se retournent et nous voici tous collés à la vitre, enfin tous sauf un coupe d’allemands qui ne comprenaient rien à ce qu’il se passe, c’était trop comique, à chaque fois qu’ils se retournaient face à la vitre le dauphin replongeait dans l’eau. Je sors le téléphone de Julien pour prévenir la troupe de cette nouvelle, mais là…impossible de me rappeler le code PIN, comment je vais faire pour les joindre ? Un monde sans portable devient de suite plus hostile.

Je prends la direction de l’aéroport, seul, dans ce véhicule qui me trainait. A la place du mort un chien loup, me jetait un regard un peu fou, sur la route de Memphis ! Sorts de ce corps Eddy Mitchell ! 1h30 plus tard, mon voisin Hollandais décolle sa bouche baveuse de mon épaule, le voyageur de devant moi lève son dossier libérant par la même occasion, le sang de mes cuisses permettant l’oxygénation du bas de mes jambes. Je sors prestement du véhicule et me dirige à toute vitesse vers l’accueil de l’aéroport. On me dirige vers le bureau de Air Asia et je communique toutes les informations que j’avais réussi à glaner durant mes longues heures au téléphone. L’attente est longue, dix minutes par lesquelles je suis passé par les différentes phases du deuil : Déni, ce n’est pas possible qu’il l’ait perdu. Colère, c’est quand même incroyable de perdre un passeport. Marchandage, je dors dans l’aéroport tant que je n’ai pas le sésame. Dépression, dégoûter de devoir aller au commissariat et au consul si je n’ai pas le document. Acceptation, résigné, je commence par avoir l’habitude des plans galères, c’est ma destinée.

 « Monsieur ? tenez le passeport ! », et là lumière surgit du haut du plafond, j’entends le chant des oiseaux ou des anges je ne m’en rappelle plus, mon corps semble léviter dans le hall de l’aéroport. Au bout de quelques minutes Yahvé me dit qu’il va falloir retourner sur terre, il me parle d’une mission à accomplir, de propager la bonne parole, blabla, enfin je vous épargne les détails que je n’ai pas compris. Je m’empresse de sortir de l’aéroport afin de trouver un taxi pour me raccompagner au centre ville qui se trouve à une bonne demi heure d’ici, et là, quelle stupeur ! Pas de tuk-tuk en vu, pas de taxi-meter, rien ! Seul au monde ! Je comprends pourquoi tant de fois j’ai appelé cet aéroport sans réponse. C’est un lieu qui semble prendre vie seulement lorsqu’un avion s’y arrête, sinon c’est le calme plat. « Taxi ? », je me retourne et là, je rencontre un homme au volant de sa super Toyota, à côté du panneau : Service Limousine! Je continue de jouer avec la chance aujourd’hui, le dauphin aurait-il été annonciateur de bons présages ? La question désormais est : comment retrouvé mes amis dans un lieu que je ne connais pas, sans portable ? Au pire je les attendrai à la gare. Je donne cette direction au chauffeur et regarde la route défiler devant moi… Ah tient un mec qui ressemble à Julien ! Ah mais c’est lui, et puis il y a tout le monde avec lui ! Chauffeur, suivez ce mec aux brochettes ! Encore une fois la chance me sourit.

 Nous errons dans les ruelles pour tuer le temps, c’est que l’on a 4h à tuer avant le départ du train. Jour de marché ! On découvre une multitude de stands et de nouveaux délices dont les fameux insectes. ça serait dommage de partir d’ici sans avoir goûter. Hum, c’est croustillant les sauterelles grillés, c’est farineux, comme les petites vers. Par contre j’ai fais l’impasse sur les grosses larves et les immenses blattes ! Mon cerveau n’a pas pu.

Après avoir trainé nos âmes en peine jusqu’à la gare et squatte les canapés du café d’à côté, nous montons dans le train. Les lits sont déjà faits, il n’y a plus qu’à border les petites et tout le monde au lit…

Tout à 10 balles !

Définition Larousse : « Nuit blanche : Une nuit blanche est une nuit complète sans sommeil, sans avoir dormi la journée précédente ni dormir la journée suivante. »

Entre la climatisation poussée à moins 8000 degrés, la banquette de lite de 40 centimètres qui te menace d’une chute à chaque virage, les rails qui semblent régulièrement entrecoupées, la peur de voir les petites tomber de leur banquette, autant vous dire que la quantité de sommeil se limite à quelques minutes. Alors que l’intendant du wagon est venu à bout des 28 lits, il attend patiemment que Stéphanie, Cléaline et Julien sortent de leur lit.

10h soit une heure trente plus tard sur l’heure prévue, nous arrivons à la gare Hua Lamphong de Bangkok. Les bagages sont installés au dépôt, direction le centre commercial prestigieux du centre ville, le MBK. « Eh dis donc les tuk-tuks vous êtes où là ? », c’est fou ! Trois semaines en Thaïlande et nous avons pris des habitudes de vieux routiers, on arrive même à prendre de vitesse ces chauffeurs qui nous sautaient à la gorge lors de notre arrivée ici-même il y a plus de 20 jours !

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Alors pour imaginer le MBK, vous visualisez le centre commercial de la Défense vous y rajouter 4 étages et vous multipliez la densité des magasins par 10 et vous aurez peut-être une idée de ce que ce centre commercial peut donner ! Une quantité incroyable d’articles à bas prix que l’on peut encore négocier de moitié !
C’est simple en Thaïlande si tu n’as pas peur de la douane au retour, tu viens les mains dans les poches et tu repars avec trois valises pleines ! Et encore tu seras loin d’avoir dépenser ton budget fringue du mois dans ta petite boutique parisienne. Par respect pour les autorités aux frontières je ne commenterai pas ce qu’on a pu rapporter dans nos valises mais on a tout de même été sage sur les dépenses. C’est ça de prévoir les courses en fin de vacances, on a un budget plus sage qu’au départ.

Les courses sont faites, les petits cadeaux sont emballés, Julien commence à avoir une patte d’éléphant à la place du pied. Vendredi dernier il s’est blessé sur les coraux lors de notre balade en snorkeling. La petite balade commerciale plus le frottement de la tongue ont raison de sa blessure, elle a enflé ! Le pauvre boîte dans les allées, vivement la piscine de l’hôtel pour un bain de pied. Pour corser le tout direction le Big Bouhda allongé dans le Wat Pho, à côté du palais royal. Pour 100 baths on peut donc contempler cette représentation de Bouhda allongé sur son lit de mort avant d’atteindre le nirvana. Une statut de 43 mètres de long sur 15 mètres de haut enfermé dans un temple dédié à sa vie. On se croirait dans le dessin animé ‘Alice aux pays des merveilles’, lorsque Alice a mangé un gâteau pour grandir et qu’elle se retrouve coincé dans la maison. La première chose que l’on constate en entrant dans le palais, mis à part la taille monumental de la statut, c’est que cette représentation de Bouhda à la fin de sa vie semble plutôt représenter un homme en train se préparer pour une grosse sieste devant une série télé, la main de le pantalon avec une bonne bière, à la « Al Bundy » pour les puristes de sitcoms américaines.

Nous profitons des allées de ce dernier temple, comme un dernier ‘Adieu’ à ce pays qui nous a fait découvrir tant de merveilles. Pour notre retour à la gare nous négocions comme de vrais pro le prix de notre dernier tuk-tuk, le mec voulait nous vendre 2 véhicules pour nous six au prix de 600 baths à cause de l’heure de pointe, on a descendu le tout pour un tuk-tuk au prix de 300 baths, non mais, y a pas marqué ‘touriste’ sur notre front ! Le mec garde le sourire quand même, il sait qu’il gagne sa journée malgré tout. On est devenu des vrais pros du tuk-tuk à 6, quand je pense qu’à Paris on prie pour rouler dans des Scénics ou des Espaces  alors qu’ici on a fait tous nos déplacements dans une boîte à gants.

Le temps de récupérer les valises et Julien qui patiente avec son pied-beau à réussi à négocier deux taxi-meters pour nous amener à l’hôtel près de l’aéroport pour 450 baths. L’hôtel, je l’avais repéré sur internet, il présente tous les critères pour passer une bonne dernière soirée : piscine, restaurant, superbe literie et à 5 minutes de l’aéroport avec la navette, le tout pour 1050 baths (32€), parfait ! Alors le problème avec les taxis en Thaïlande, ils ne connaissent pas le GPS ! Du coup on a galéré à la sortie de l’autoroute pour retrouver l’hôtel. Il a fallu que j’utilise la tablette du chauffeur pour lui montrer d’abord comment on s’en sert, puis pour lui montrer le chemin… Alors pour le chemin je pense que lorsque j’ai cliquer sur ‘chemin plus court’ j’aurai mieux fait de m’abstenir ! La route qu’on a emprunter vaut celle qu’on a rencontrer à Koh Tao avec les 4×4 ! Le chauffeur était mort de rire avec son collègue au téléphone, je pense qu’il ne s’imaginait pas à un tel plan galère, c’est mal nous connaître !

Heureusement tout est bien qui finit bien, nous remercions les chauffeurs de 50baths supplémentaires et nous sautons dans la piscine. On peut dire que cet hôtel est peut-être le plus classe qu’on ait fréquenté en trois semaines ! La chambre est classe, la douche ne fuit pas, la literie est neuve, la piscine n’est pas verte, le restaurant fait un peu pensé au réfectoire ds grand bureau mais tout est propre. En fait cet établissement à ouvert ses portes il y a 6 mois, d’où  le chemin de terre pour y arriver et la qualité irréprochable des locaux, grand bravo au Dwella Suvarnabhumi, 9/10 ! Encore un petit point à gagner sur les rebords glissants de la piscine et ça sera optimum. Julien panse sa plaie pendant que nous repensons à ce voyage, la journée de demain promet d’être rude, 18h de voyage ! Profitons de ces derniers instants de douceur avant le retour à la réalité.

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Ceintures !

Le réveil sonne et déjà nos esprits anticipent cette dure journée. L’accueil de l’hôtel s’assure par téléphone que nous sommes prêt à rejoindre la navette, il soigne la prestation jusqu’au bout. Dans le hall nous attendent plusieurs touristes mais pas nos amis, le réveil n’est pas leur point fort ! Nous montons dans la navette et là surgit leur petite frimousse, dommage qu’il n’y ait plus de place dans notre navette, ils prendront la prochaine.

Une fois à l’aéroport, on constate que Julien a fait une croix sur les chaussures, tongs ou tout autre accessoire pouvant agrémenter son pied blessé. On pourrait croire que c’est un touriste qui a trop pris goût à cette coutume locale qui veut que l’on se déchausse avant d’entrer dans n’importe que magasins ou temples.

Nos valises sont enregistrées et nous pouvons nous réjouir de ne pas dépasser les 20 kilos requis pour chacune, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de touristes devant nous qui sont obligés de vider ou transférer leurs affaires. S’ensuit pour eux le dramatique jeu du Tétris géant ou comment répartir les kilos en trop dans des bagages déjà trop plein.

Le petit déjeuner nous rappelle que nous sommes de retour dans la civilisation occidentale avant même d’y avoir posé les pieds, 600 baths (18 €) pour 2 cafés, un croissant et un sandwich pain de mie jambon fromage ! Damned, où sont passés nos breakfasts 3 fois moins chers pour 3 fois plus copieux ?

On installe les filles ensembles sur les deux places près du hublot pendant que nous occupons les quatre places du milieu dans l’appareil, en espérant qu’elles ne s’entretuent pas pendant le voyage, Emy et Cléaline, deux âmes sœurs pour le meilleur et pour le pire !

Après 9h de vol, 35 parties de tennis proposées par l’écran télé incrusté sur le siège devant moi, un déjeuner et un dîner servis par les gentilles hôtesses russes, deux baffes et un crochet pour le duel Emy Cléaline commenté par Julien, deux films à l’eau de rose pour Agnès et Stéphanie et nous voici à Moscou pour notre changement d’avion. Le pied de Julien a semblé vouloir exploser à un moment donné. Le pauvre souffre le martyr ne peux plus faire dix mètres sous peine de s’effondrer. Je négocie avec les services de l’aéroport pour avoir un fauteuil roulant qui n’arrivera qu’une demi-heure plus tard. Il va pouvoir encore se targuer d’une nouvelle blessure et d’un nouvel échelon dans son dossier déjà bien fourni aux urgences!

Deuxième vole et déjà la chef de cabine s’inquiète de l’état de santé de Julien, elle prévient de suite l’aéroport à Paris et organise le transfert de notre ami avec le service concerné qui l’accueillera dès notre arrivée. Elle lui ramène aussitôt une poche de glace. Quand je pense qu’on a osé dire du mal de l’accueil a à la française !

Lors du voyage on déguste notre quatrième repas de la journée, dommage que nos estomacs soient encore plein car la présentation n’a rien à voir avec les précédents. On dirait un plateau repas acheté chez planète sushis, en plus y a du saumon et un friand jambon fromage, ils ont soigné le repas, bienvenu chez Air France. Les dernières heures sont les plus dures, ont tente de conserver le cap mais le menton rejoins inexorablement le torse, fermant nos lourdes paupières. Lorsque le steward nous demande de nous redresser pour l’atterrissage c’est comme lorsque vous vous réveillez avec votre bras engourdi d’avoir dormi dessus et que vous tentez de le bouger, c’est au-dessus de vos forces !

 Heureusement à notre arrivée l’agent chargé du transfert de Julien sur 4 roues nous permets de passer devant tout le monde lors du contrôle d’identité, c’est toujours une bonne demi heure de gagner ! Les bagages sont récupérés et nous remercions Josiane la mère de Julien et Gilles d’être venus nous récupérer à l’aéroport. Il est 22h à Paris mais dans nos têtes il est 3h du matin plus quelques supplémentaires de la fatigue du voyage. Nous prenons connaissance des nouvelles du pays et donnons quelques nouvelles du voyages de retour, oui pas besoin d’épiloguer sur la Thaïlande Gilles a suivi toutes les étapes décrites sur Wonderdad, il y en a qui le lise !

Ce fût un sacré voyage, dépaysant au plus haut point et riche en aventures ! Peut-être qu’on aura l’occasion d’y revenir mais d’ici là on aura plein de souvenirs en tête pour parfaire notre vision de cette partie du monde. Comme dit l’adage « les voyages forment la jeunesse », alors malgré nos traits tirés, nos cernes et le pied enflé de Julien, on peut dire que nos âmes ont grandit en découvrant cette nouvelle culture et ce nouveau peuple. On se sent riche de pleins de choses, pleins d’émotions et de sensations. Il faut profiter en famille de ces occasions c’est une nouvelle façon d’enseigner la vie à ses enfants, une manière de leur montrer des choses différentes, de ne pas craindre l’autre avec notre ignorance mais d’apprendre à le connaître avec curiosité et tolérance…


Mon petit recap à moi :) Ahhh t’es content que ça arrive tout à la fin, hein !

1. Les odeurs

La première chose qui m’ait frappée lorsque j’ai atterri en Thaïlande à Bangkok, c’est la pollution. Peut être qu’elle est similaire à celle de Paris mais avec la chaleur étouffante et humide du pays, elle est bien plus percevable. En fait, toutes les odeurs étaient décuplées. Un mixte entre celles des barbecues et des brochettes en cours de cuisson, des fritures, et d’un fruit vraiment désagréable lorsqu’il est ouvert : le durian. Mention spéciale particulière pour les sèches et calmars séchant au soleil sur l’ile de Koh Phangan, une odeur particulièrement forte… Comme dirait ma fille, « maman, ça sent le chien dans l’ascenseur ».

2. Les thaï

Au départ, j’ai eu très très peur. Les thaï venaient très facilement près de ma fille pour lui toucher les cheveux, lui demander comment elle s’appelle, lui faire des grands sourires, avec un petit give me five ! Maman protectrice et peut être un peu parano, je voyais ça d’un mauvais œil… connaissant le trafique d’enfants dans ce genre de pays. Mais avec le temps, je me suis rendue compte qu’ils étaient juste comme ça : souriants et bienveillants (toujours avec vigilance bien sûr) et surtout qu’ils étaient autant gagas devant de petites choupinettes occidentales, tête bonde pour ma fille et yeux bleus pour Cléaline, comme nous le sommes avec des petits bouts asiatiques avec leur bouille rondelette et si mignonne !

3. Les transports

Je pense qu’en terme de transport, on aura testé tout ce qui existe ou presque. Si nous voulions des vacances plage, nous nous serions arrêtés juste dans les îles mais nous voulions voir du pays. Aussi, nous avons concentrés les visites sur la première semaine à Bangkok et à Chiang Mai, pour ensuite redescendre faire un petit tour des trois îles de la côte Est : Koh Samui, Koh Phangan et Koh Tao pour les deux dernières semaines. Petit aperçu de nos vadrouilles :

Avion (Paris – Bangkok AR avec Aeroflot/Air France avec escale à Moscou / Bangkok – Surat Thani avec Air Asia)

Train de nuit (Bangkok – Chiang Mai / Surat Thani – Bangkok)
Les trains de nuit ne sont vraiment pas chers et plutôt confortables (sans compter l’état des voies ferrées), les intendants sont aux petits soins et gèrent les couchettes eux même. Je n’ai jamais fait de train couchette en France mais nous n’avons pas été déçus de ceux en Thaïlande en tout cas. Par contre, si vous arrivez à 9h à votre destination finale, ne comptez pas dormir jusque 8h30, à 6h45 vous serez réveillés par l’intendant qui doit ranger l’ensemble des couchettes du train et les femmes marchandes qui vous chantent les bienfaits de leur poulet frit ou leurs soupes aux nouilles pour le petit déjeuner. Aussi, anticipez vos trajets et prenez vos billets bien à l’avance car les trains de nuit sont très vite complets !

Bus de nuit (Chiang Mai – Bangkok)
Même avis sur les bus de nuit qui sont en plus high tech (écran, lumières bleues version tuning…) et climatisation.

En parlant de climatisation, que ce soit pour les trains de nuit ou les bus de nuit, prévoyez la petite laine si vous êtes frileux comme moi (en plus de la petite couverture prévue à cet effet) parce que les thai ne lésinent pas sur la fraîcheur des transports !

Tuk-tuk (Bangkok et Chiang Mai)
Ahhhh le tuk-tuk, le fameux….. J’adore !!! Je pourrais me déplacer qu’en tuk-tuk tellement je trouve ça fun et local !

Red taxi (Chiang Mai)
Un peu plus gros que le tuk-tuk, espèce de gros 4×4 rouge avec des places assises derrière. C’est moins folklorique mais c’est efficace et parfois un peu moins cher que le tuk-tuk.

Bus (Surat Thani – Port pour les îles)
Les bus à la décoration over kitch et à la climatisation tout aussi puissante. Ils font moins rêver que les bus de nuit mais on y passe beaucoup moins de temps aussi.

Bâteau (continent – îles)
Les gros bateaux qui nous font traverser les îles restent plus ou moins les mêmes que l’on connaît. Il faut aussi penser à se couvrir à l’intérieur pour se découvrir aussitôt à l’extérieur.

Scooter (Koh Samui – Koh Phangan – Koh Tao)
Très très bonne alternative économique aux autres transports lorsque l’on veut se déplacer assez souvent. Nous nous la sommes jouées version locale, à 3 sur le scooter, mais avec un casque tout de même ! Je ne sais pas s’il nous protégeait de quelque chose mais l’intention était la 😜. Le code de la route existe plus ou moins en Thaïlande alors il faut être vigilant. Exercice assez facile pour nos chauffeurs Jo (le cher et tendre) et Julien (notre ami) qui ont l’habitude du scooter à Paris. Par contre, attention aux scooters que vous louez, les côtes et les descentes dans les îles sont quasiment à 45*, il faut donc des scoots en conséquence sinon vous risquez de finir la montée à pieds !

Taxi-Boat (îles)
Les taxi-boat, c’est les tuk-tuk sur l’eau : j’adooore !!! Ils sont beaux, ils sont colorés, et les cap’tains ralentissent même pour vous laisser prendre une photo lorsque vos yeux s’ouvrent en grand et que vous avez poussé un cri de désespoir à l’idée de vouloir immortaliser un magnifique paysage ou de magnifiques bateaux un peu plus loin sur la mer.

Taxi 4×4 (îles)
Le taxi 4×4 c’est…. Bah, un genre de gros pick-up américain avec un coffre ouvert aménagé avec des planches sur les deux côtés pour en faire des assises. Valises et touristes au même endroit, empilés les uns sur les autres !

5. La nourriture

Je m’attendais à beaucoup plus épicé !!! Peut être ont-ils trop l’habitude du touriste mais alors j’étais trop frileuse à l’idée de prendre des plats beaucoup trop épicés mais je m’attendais à ce que même les plats standards comme le Fried Rice le soit un peu, et non ! En tout cas, n’hésitez pas à le préciser. J’ai pu me faire plaisir et manger quasiment tous les jours des plats avec du seafood, j’étais ravie ! Padthai, Green Curry ou Coconut Soup, tout était bon !

Pour les filles, restau rime avec Club Sandwich, French Fries, Spaghettis Bolognaise ou encore Fried Rice. Où sont les légumes dans tout ça vous direz ? Et bien je pense qu’on les retrouvera au marché dès lors que l’on rentrera ! #healthyfood

Mais ce qui est le plus local, ce sont ces petits marchés ambulants accrochés à leur scooter : brochettes à la volée et fruits à la découpe, un vrai régal pour les yeux et les papilles. Oublions les règles d’hygiène et les normes HACCP, ils vous préparent le tout en live avec des produits qui semblent frais ou presque. Bref, on teste et nous ne sommes pas déçus, Jo et Julien ont même testé les insectes !

Mention spéciale à notre Banana Pancake Man de pendant 3 soirs de suite à Koh Tao. Outre la qualité de ses crêpes grasses et délicieuses, il avait le style d’un pizzaïolo pour nous préparer ces petites gourmandises ! Les filles attendaient avec impatience l’heure du dessert !

6. Les temples thaïlandais

Plus de 300 temples à Chiang Mai, autant vous dire qu’on est loin de les avoir tous fait sur 3 jours. Mais le peu que nous avons vus nous ont émerveillés. Deux de mes préférés : le splendide Wat Suan Dok, et le tout petit Wat Inthakhin.

7. Les animaux

Les chiens
Les chiens sont rois en Thaïlande, ou alors ils le pensent. Ils dorment au milieu de la route et se fichent éperdument des voitures ou scooters. Attention donc si vous roulez de jour comme de nuit et si vous pensez qu’ils bougeront à votre approche. Ils resteront bien sagement là où ils sont, c’est à vous de vous écarter !

Les moustiques
Vous c’est le banana and peanapple juice , et bien eux, c’est le blood juice ! Les tous petits ou les tigrés, nous étions servis ! Anti moustiques ou pas, ils devaient être des mutants pour passer outre. Par contre, le baume du tigre est très efficace contre les démangeaisons !
Mention spéciale pour l’île de Koh Tao qui nous a épargnée quelques piqures sûrement grâce au vent.

Les poissons
Nous avons eu accès à de nombreux sites de snorkeling dans les îles. Sûrement grâce à quelques feeding points pour certains mais naturels aussi pour d’autres. Entre autres, de beaux poissons perroquet, poissons papillon, poissons cocher, poissons ange, des anémones, des vers arbre de Noël…

8. Les hôtels

Tout dépend du budget ! Il existe de magnifiques Resorts comme de petits bungalows sans clim’ ni eau chaude ! En règle générale, nous prenions avec un peu de confort tout de même et une piscine si possible pour les filles. (Sachez que l’option Moustiques est incluse dans chaque hôtel)
Mention spéciale au Tree House Silent Beach à Koh Samui. Pamela and Kai nous ont merveilleusement bien accueillis, on y mange très bien pour un prix vraiment raisonnable, et nos bungalows donnaient sur une petite plage (limite privée). Le cadre était idyllique, je crois d’ailleurs que j’aurai pu y passer nos 3 semaines de vacances ! Si vous avez prévu d’y aller, merci de leur passer le bonjour de notre part !

9. Les toilettes

Alors oui, pardon, mais je trouve ce paragraphe très important. Lorsque l’on voyage, les méthodes ne sont jamais vraiment les mêmes. Et, comme toute femme qui se respecte à la vessie délicate, il est essentiel de savoir où on met les pieds (au premier sens du terme puisque nous sommes pieds nus, petite explication un peu plus bas) Alors sachez que dans ces pays, le papier n’est pas d’usure. Il s’agit de se nettoyer avec des petites douchettes. Va expliquer ça à ta fille de 7ans 😅 Mais sachez que vous trouverez des toilettes assez facilement et que les commerçants, ayant l’habitude des touristes, vous offriront du papier à votre demande, à ne surtout pas jeter dans les toilettes mais dans la petite poubelle à côté pour le côté glamour.

10. Les coutumes

Deux petites choses de bases à savoir et à mettre en pratique :
Dans les îles, on laisse ses chaussures avant d’entrer quelque part. Facile lorsque des milliers de tong sont devant la porte d’entrée du restaurant, mais attention quand personne n’est dans le magasin, on oublie facilement et gare aux représailles ! L’habitude se prend assez vite en réalité. Il faudra juste faire attention à ne pas enlever les chaussures avant d’entrer à la Fnac de retour à Paris.
Apprendre juste à dire bonjour et merci en Thai. Ils seront même ravis de vous l’apprendre. Et lorsque c’est dit par les bouches de nos petites choupinettes, ils fondent !

11. Les paysages de la Thaïlande

Les paysages, vous vous en doutez, sont magnifiques ; mais j’ai été un peu déçue de certaines plages pas très propres. La mer est tout de même très belle, eau transparente et turquoise, et quelques plages de sable fin. Je pense que l’île de Koh Tao est la plus belle de toutes celles que l’on a pu visiter.

12. Les activités

Quelques activités incontournables à faire en Thaïlande : bien sur le snorkeling, la plongée, mais aussi la balade à dos d’éléphant, et bien sûr les massages au moins tous les 2 jours, ce serait dommage de s’en priver !

13. La monnaie

La monnaie thaïlandaise est le Bath : 38B ~ 1€
Ce qu’il faut savoir en Thaïlande, c’est que TOUT est négociable dans les marchés, les transports, les massages, les locations… Le pourboire ne se pratique pas trop mais plutôt l’arrondi dans les restaurants.

Voilà, j’espère avoir fait un beau tour de notre voyage et vous aura donné l’envie d’y passer quelques jours en famille !

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5 Commentaires
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  • Claudine Duteurtre

    Je me suis bien amusée à lire toutes vos péripéties, il y a de la joie, de la bonne humeur, et du plaisir dans ce que tu racontes.
    Et en plus on s’y croirait … c’est ça le rêve ….. c’est bien écrit même en synthétisant. Bravo ma cherie j’ai bien ri.
    Je t’embrasse tres fort et je vous serre tous les trois dans mes bras
    Ta maman qui t’aimeRépondreAnnuler

  • Audrey Cit Ger

    Superbes photos, on a trop envie d’y être et merci pour les infos car la Thaïlande sera à priori nos prochaines vacances en famille!RépondreAnnuler

  • Sylvie Roque

    J’ai adoré te lire … déjà que j’avais envie d’aller en Thaïlande … je pense sue tu as fini par me convaincre avec ton récit et toutes tes photos que j’ai eu le plaisir de voir sur ton insta (oui oui je suis de celles qui a suivi votre aventure au jour le jour ;-) )RépondreAnnuler

  • Shabander Nadia

    Génial ça me rapl plein de souvenirs merci pour ce petit moment d évasion Agnès et j espère à un de ces jours biz à vous 3 NadiaRépondreAnnuler

  • Les Jolis Moments {photographie}

    Extra ta récap! Je retrouve ce que je connais de la Thaïlande, faite quelques semaines avant vous ;-) Dans les odeurs, tu n’as pas remarqué celles de l’encens dans les temples et dans les rues? Et le mango sticky rice, tu as eu l’occasion d’en goûter? on n’en trouve bcp à Chang Maï et moins dans d’autres parties du pays j’ai l’impression. Ce sont des choses qui m’ont marquée. Et bizarrement, on n’a pas été trop embêtés par les moustiques nous et c’est tant mieux.RépondreAnnuler

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